L’Institut français d’Alger organise à partir d’aujourd’hui jusqu’au mardi 26 avril un hommage à l’acteur et réalisateur Roger Hanin, un an après sa disparition. à cette occasion, différents volets de son œuvre seront présentés, qui mettront tout à la fois à l’honneur l’homme de théâtre et de cinéma, l’auteur, le réalisateur et le témoin engagé et profondément humaniste. L’Algérie, terre où il repose désormais, occupera bien entendu une place toute particulière dans cet hommage. Plusieurs œuvres seront projetées à la cinémathèque d’Alger, en présence de « grands témoins » : ses deux enfants, Isabelle Hanin et David Grinewald, le réalisateur Alexandre Arcady et le scénariste Daniel Saint-Hamont. Une exposition de photographies autour de Roger Hanin sera également présentée à la Cinémathèque d’Alger pendant toute la durée de l’hommage.
Constantine, capitale de la culture arabe : Sfax prend le relais
Comme annoncé précédemment, la clôture définitive de la manifestation a eu lieu le 19 avril courant par l’organisation d’une cérémonie de passation de témoin entre la ville de Constantine et la ville tunisienne de Sfax à la grande salle de spectacles Ahmed Bey. Cette cérémonie a été présidée avons-nous appris par le ministre de la Culture, et de son homologue tunisien, en présence de l’ambassadeur de Tunisie en Algérie ainsi que les autorités locales de la wilaya. Donc, c’est la ville de Sfax qui est appelée à prendre le relais de capitale de la culture arabe pour la prochaine édition, durant l’année 2017. L’opportunité a été mise à profit par les officiels des deux pays de glorifier principalement les relations de fraternité et de bon voisinage entre l’Algérie et la Tunisie avons-nous encore appris. Par ailleurs une soirée artistique a été animée par un certain nombre d’artistes tunisiens et algériens, et ce fut donc la dernière soirée artistique accueillie par la salle Ahmed Bey en rapport avec cet évènement de « Constantine, capitale de la culture arabe 2015» qui se trouve désormais inscrit dans l’histoire particulière de la ville des Ponts.
Harriet Tubman et Martin Luther King bientôt sur les billets américains
Pour la première fois dans l’histoire américaine, l’ancienne esclave et l’abolitionniste Harriet Tubman, va figurer sur un billet américain. Elle va remplacer Andrew Jackson, président esclavagiste sur le billet de 20 dollars. Mais il faudra être patient: les coupures ne seraient pas mises en circulation avant 2030. Tout un symbole: Le Trésor américain a décidé de modifier les billets de 20 dollars. L’abolitionniste et ancienne esclave Harriet Tubman va remplacer Andrew Jackson, le septième président des États-Unis, connu pour avoir été esclavagiste notoire. Selon le secrétaire américain au Trésor Jack Lew, il est également prévu de remplacer le 1er secrétaire américain du Trésor Alexander Hamilton du recto du billet de 10 dollars par un portait d’une suffragette éminente du début de XXe siècle. Le billet de 5 dollars va également subir des modifications. Ainsi, le portrait du militant pour les droits civiques des Noirs Martin Luther King sera placé à côté de l’image du président Abraham Lincoln qui avait aboli l’esclavage aux USA. Le Trésor américain a déclaré que le design définitif des coupures devrait être dévoilé d’ici 2020 et la mise en circulation n’interviendra que plusieurs années plus tard.
Désastres naturels : 50.000 morts par an, 7.000 milliards de dollars depuis 1900
Les désastres naturels ont fait plus de 8 millions de morts dans le monde, soit environ 50.000 morts par an, et ont coûté 7.000 milliards de dollars (environ 6.140 milliards d’euros) depuis le début du XXème siècle, révèle une étude publiée lundi passé. Les inondations (38,5% des dommages) et les tempêtes (20%) représentent à elles deux près de 60% de ce coût, selon cette étude présentée lors d’une réunion de l’Union européenne des géosciences à Vienne (Autriche). Depuis 1900, les tremblements de terre ont provoqué environ 30% des décès liés aux catastrophes naturelles. Environ 60% des personnes sont mortes dans l’effondrement de leur maison ou de leur immeuble.Les séismes occasionnent 26% des pertes économiques liées aux catastrophes naturelles, les éruptions volcaniques 1%. S’y ajoutent les feux de forêt, les sécheresses, les vagues de chaleur… James Daniell, un ingénieur de l’Institut de technologie de Karlsruhe (Allemagne) a recensé 35.000 désastres naturels entre 1900 et 2015, soit la plus vaste base de données sur ce sujet établie à ce jour. « Les inondations sont les premières responsables » à la fois des pertes économiques et du nombre de morts (la moitié), a déclaré à l’AFP ce scientifique australien spécialisé dans l’étude des risques. Toutefois, depuis 1960, les tempêtes sont devenues plus destructrices que les inondations sur le plan économique, souligne-t-il. Depuis le début du XXème siècle, « le nombre de décès liés à des catastrophes naturelles est resté remarquablement constant, avec une légère baisse. Environ 50.000 personnes meurent chaque année à cause d’elles », souligne M. Daniell. Mais entretemps, la population mondiale a considérablement augmenté.
