Accueil ACTUALITÉ GHAZA : L’armée sioniste attaque le siège de l’UNRWA

GHAZA : L’armée sioniste attaque le siège de l’UNRWA

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Les forces d’occupation israéliennes ont lancé hier une attaque ciblée contre la salle de garde située à l’entrée principale du siège de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), entraînant la mort de cinq citoyens en martyrs et blessant sept autres, parmi lesquels des enfants et des femmes. Les blessés ont été transportés à l’hôpital baptiste de la ville, au sud-ouest de la bande de Ghaza.
Au cours des dernières 24 heures, les forces d’occupation ont perpétré trois massacres contre des familles dans la région, causant la mort de 47 martyrs et blessant 121 personnes, qui ont été admises dans les hôpitaux. Dont trois martyrs et d’autres blessés, incluant des enfants et des femmes, lors d’une frappe aérienne israélienne sur un immeuble résidentiel près de la tour Al-Jawhara, au centre de Ghaza. Deux autres Palestiniens ont également perdu la vie et plusieurs ont été blessés lorsqu’un bombardement de l’aviation israélienne a visé une maison dans le camp d’Al-Shati, à l’ouest de Ghaza. En outre, l’artillerie israélienne a sporadiquement bombardé le centre et le sud de Rafah, tandis que l’aviation israélienne a attaqué une maison au nord de la ville. Des avions de guerre israéliens ont ciblé une maison dans le quartier de Sabra, causant la mort de huit citoyens et blessant des dizaines d’autres. Un drone israélien a également attaqué un groupe de citoyens près de la centrale électrique, au nord du camp de Nuseirat, tuant deux personnes et en blessant d’autres. L’artillerie israélienne a ciblé également les zones ouest et sud de Rafah, tandis que l’armée israélienne a détruit plusieurs maisons dans le quartier de Brazil, au sud de la ville. Le nombre total de martyrs dans la bande de Ghaza a atteint 37 598 depuis le début de l’agression israélienne le 7 octobre dernier, principalement des enfants et des femmes alors que le nombre total de blessés a augmenté pour atteindre 86 032, tandis que des milliers de victimes restent sous les décombres. Les équipes de secours et de défense civile font face à des défis majeurs pour atteindre les victimes coincées sous les débris et dans les rues.

69 % des écoles-refuges détruites
L’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a rapporté hier que pas moins de 69 % des bâtiments scolaires utilisés comme refuges par les personnes déplacées dans la bande de Ghaza ont été bombardés. Selon l’UNRWA, « 69 % des établissements scolaires où les familles déplacées cherchaient refuge ont été directement touchés ou endommagés », comme indiqué dans un communiqué publié sur la plateforme X. L’organisme onusien a souligné que « cette destruction des infrastructures civiles constitue un mépris flagrant du droit humanitaire, appelant une fois de plus à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Ghaza ». Elle a ajouté dans un bref communiqué sur X : « Nulle part n’est sûr à Ghaza. ». Dans une interview accordée à la BBC, le directeur de la planification à l’UNRWA a déclaré également que « les pénuries d’approvisionnement et l’effondrement de l’ordre public compromettent le processus d’assistance à la population de Ghaza », soulignant que « les opérations humanitaires deviennent de plus en plus difficiles en raison de la poursuite de la guerre ».

La Belgique presse Borell pour enquêter sur les bombardements du CICR
La ministre belge des Affaires étrangères, Hadja Lahbib, a vivement condamné les pertes de vies à Ghaza, qualifiant la situation d’inacceptable. Sur sa plateforme X, elle a appelé à un arrêt immédiat des hostilités dans l’enclave palestinienne. Elle a également pressé Josep Borrell, Haut représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, d’ouvrir une enquête indépendante sur les responsables du bombardement du bureau du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Ghaza. Borrell, de son côté, a lui-même réclamé une enquête indépendante sur ces frappes aériennes israéliennes qui ont causé la mort de 22 Palestiniens et blessé de nombreux autres, tout en infligeant de graves dégâts aux locaux du Comité. Sur la même plateforme X, il a écrit : «L’Union européenne condamne fermement le bombardement ayant endommagé le bureau du Comité international de la Croix-Rouge à Ghaza, causant la mort et blessant de nombreux civils ». Il a ajouté : « Une enquête indépendante est indispensable pour que les responsables soient tenus pour responsables », soulignant que « le CICR à Ghaza doit pouvoir exercer en toute sécurité ses missions humanitaires conformément aux Conventions de Genève, notamment en matière de protection et d’assistance aux victimes ». Vendredi, les forces israéliennes ont ciblé les environs du bureau du CICR à Rafah, au sud de la bande de Ghaza, causant la mort de 22 personnes et blessant de nombreuses autres. Le responsable du CICR à Rafah, William Schomburg, a décrit la scène comme étant atroce, rapportant des images de « cadavres en tas et de grandes quantités de sang ». Il a expliqué que « tout a commencé vers 15h30, heure locale », lorsque « trois explosions importantes » ont retenti. Le CICR avait déjà signalé la veille au soir des « arrivées massives de victimes » à son hôpital de campagne, où « 22 personnes sont décédées et 45 autres ont été blessées ». Ajoutant : « Tirer si près de structures humanitaires, clairement identifiées par le drapeau de la Croix-Rouge, met en danger la vie des civils ainsi que du personnel de la Croix-Rouge ».

800 000 élèves privés du droit à l’éducation
Au moins 800 000 élèves de divers niveaux scolaires dans la bande de Ghaza ont été privés de leur droit à l’éducation en raison de l’agression israélienne en cours depuis le 7 octobre dernier, a annoncé hier le Bureau des médias de l’enclave palestinienne. Selon un communiqué du ministère de l’Éducation cité par le bureau des médias de Ghaza, environ 40 000 lycéens de différentes filières ne pourront pas participer aux examens du lycée cette année, une situation qualifiée de violation sans précédent menaçant leur avenir et compromettant leurs chances d’inscription dans des universités et collèges locaux et internationaux. Samedi matin, 50 000 élèves ont pu se présenter aux examens de fin d’études secondaires en Cisjordanie et dans les écoles palestiniennes à l’étranger, tandis que les attaques israéliennes ont empêché les élèves de Ghaza de passer leurs épreuves. Le bureau des médias de Ghaza a également signalé que 85 % des établissements d’enseignement sont hors service en raison des attaques directes et délibérées, représentant un défi majeur pour les efforts visant à rétablir le processus éducatif après la fin de l’agression israélienne.

L’OLP en appelle à la responsabilité internationale
Le Département des droits de l’Homme et de la société civile de l’OLP a condamné fermement les actions de l’occupation israélienne à l’encontre du peuple palestinien dans la bande de Ghaza, dénonçant le ciblage délibéré de civils sans défense, y compris des femmes et des enfants, ainsi que la destruction des infrastructures civiles, en violation manifeste des droits de l’Homme et du droit international humanitaire. Dans son communiqué récent, le département a exhorté la communauté internationale à prendre des mesures immédiates et décisives pour mettre fin à cette agression, au génocide et à l’escalade militaire, tout en demandant que les responsables de ces crimes soient traduits en justice devant des tribunaux internationaux. Il a réaffirmé son engagement indéfectible envers la défense des droits des Palestiniens et son soutien aux efforts visant à instaurer une paix juste et durable dans la région, tout en soulignant que les droits de l’Homme ne sauraient être compromis ni abandonnés en aucune circonstance.
Le Département des droits de l’Homme a également appelé les États à documenter les crimes de l’occupation israélienne en vue de poursuivre les dirigeants de l’occupation en justice, incitant les membres de la communauté internationale à ratifier et à enregistrer les crimes perpétrés par l’occupation israélienne contre les Palestiniens. Cela inclut les crimes contre l’humanité et les violations graves des droits de l’Homme, dans le but de garantir que les responsables soient déférés devant des tribunaux internationaux pour être jugés de manière juste et équitable. Le communiqué a conclu en affirmant : « Nous espérons une réponse immédiate et efficace des États membres à cet appel », soulignant que « la coopération internationale face à l’injustice et aux violations est essentielle pour établir une paix et une sécurité durables dans la région ». La communauté internationale et la communauté mondiale ont une responsabilité cruciale à assumer face aux événements à Ghaza et à la nécessité de mettre fin aux crimes perpétrés par l’occupation israélienne contre les Palestiniens.
M. Seghilani

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