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George Clooney : «Vous faites quoi pour les réfugiés ?»

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L’acteur-réalisateur George Clooney aime la Berlinale, le Festival du film de Berlin. Après avoir présenté «Monuments Men», son dernier long métrage en tant que cinéaste, il y a deux ans de cela, il revenait dans la capitale allemande pour «Ave César» des frères Coen, film d’ouverture de la 66e Berlinale, le Festival de Berlin.

Pas de doute : la star de la 66e Berlinale, le grand rendez-vous cinéphile du mois de février, c’est lui, George Clooney. César improbable dans la nouvelle comédie des frères terribles du cinéma américain, Joel et Ethan Coen, l’acteur arborait un grand sourire au moment d’affronter la meute des journalistes. La présence à ses côtés de Channing Tatum, Josh Brolin et Tilda Swinton n’y changeait rien : presque toutes les questions lui étaient adressées. Et c’est presque en représentant d’Hollywood qu’il a dû, à deux reprises, s’exprimer sur la question des réfugiés. Ce n’est pas un hasard. Le 30 janvier dernier, Jeremy Barnicle, de l’organisation humanitaire Mercy Corps demandait le soutien de l’acteur dans une tribune publiée par CNN et diffusée par le Haut commissariat aux réfugiés. «La Syrie a besoin de beaucoup de choses aujourd’hui. L’une d’entre elles est George Clooney», écrivait-il.

IL RENCONTRERA ANGELA MERKEL
À la première interrogation sur le sujet, George Clooney a rappelé combien il s’était investi personnellement à la cause du Darfour. La star a ajouté qu’il rencontrerait, vendredi, la Chancelière allemande Angela Merkel et qu’il comptait bien aborder la question de l’accueil des migrants en Europe. Mais c’est avant tout en tant qu’acteur qu’il est venu à Berlin. Pourtant, après avoir fait le show sur des questions aussi incongrues que son amour des «Meatballs» (ce qui a valu une blague sur les «Balls»…) et son adhésion au Parti communiste, son personnage dans le film est kidnappé par des sympathisants du Marteau et de la Faucille, une deuxième question sur le sujet lui était adressé, sur un ton plus agressif. «Et vous, que faites-vous personnellement pour le sort des réfugiés», répondait-il sur un ton sec, expliquant ensuite combien il était important d’agir en son nom propre. Les frères Coen volaient à son secours. Présidents du jury du dernier Festival de Cannes, Joel et Ethan avaient justement récompensé «Dheepan» de Jacques Audiard, conscients de l’importance du sujet.

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