Accueil ACTUALITÉ Forum international pour la paix et la sécurité : Lamamra à Dakar

Forum international pour la paix et la sécurité : Lamamra à Dakar

0

Le Forum international pour la paix et la sécurité s’ouvre ce lundi à Dakar en présence du ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra qui présidera la première séance plénière consacrée à la «Paix et sécurité en Afrique : menaces partagées et visions communes, solutions africaines et réponses internationales».
Ramtane Lamamra, présidera la première des trois sessions plénières du forum, celle consacrée à la «Paix et sécurité en Afrique : menaces partagées et visions communes, solutions africaines et réponses internationales». La seconde traitera du thème : «Gestion des crises : pour une vision commune des menaces» et la troisième: «Mieux anticiper, mieux prévenir. Le Forum débutera par une cérémonie d’ouverture autour des interventions respectives du commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine, Smaïl Chergui, du ministre de la Défense français, Jean-Yves Le Drian, et du Premier ministre du Sénégal, Mahammed Dionne. Dix ateliers sont prévus: «Lutte contre le terrorisme et prévention de la radicalisation religieuse» ; «Sûreté et sécurité maritimes» ; «Quelles réponses aux crises sanitaires ?» ; «Territoires et frontières : comment renforcer la présence de l’État dans les zones à faible densité et sécuriser les frontières?» «Répondre à l’évolution géostratégique des régions nord-africaines et sahéliennes et innover dans la coopération transfrontalière?» ; «La menace des trafics, solutions africaines» ; «Nations unies/Union africaine : quelles synergies ?» ; «Financements et pérennisation des efforts militaires de réponse aux crises» ; «Réponses militaires, réponses civiles : comment repenser les stratégies de sortie de crises ?»; «Quelle place pour les acteurs de la société civile ?» «Environnement sécuritaire et développement économique». L’initiative de ce forum découle du constat que l’Afrique «est le seul continent où il n’existe pas de cadre d’échanges, et de réflexions pluridisciplinaires – responsables politiques, militaires, chefs d’entreprises, chercheurs, acteurs du développement, ONG – comme c’est le cas en Europe, en Asie ou dans le Golfe et qu’il fallait combler ce manque», selon les organisateurs. Lors du Sommet de l’Elysée de décembre 2013, le Sénégal avait proposé d’organiser ce forum, conçu comme «une démarche intellectuelle d’appropriation par l’Afrique de ses propres enjeux de sécurité, d’anticipation et de prévention des crises», ajoute-t-on de même source. Et dans la perspective d’en faire un rendez-vous continental annuel. Près de 300 inscrits ont confirmé leur participation. Le niveau de participation est aussi très élevé : chefs d’État en exercice, anciens chefs d’Etat, ministres des Affaires étrangères, de la Défense, le secrétaire général des Nations unies pour les opérations de maintien de la paix, le président du CICR… L’envoyé spécial chinois pour l’Afrique sera également présent. L’engagement du ministre français de la Défense dans l’organisation du forum de Dakar aux côtés des autorités sénégalaises, «découlerait» de la conduite de deux opérations militaires très lourdes, à chaque fois dans des situations d’urgence», et de la «réforme sur les forces prédisposées en Afrique, transformées en instruments de coopération». La France se défend de faire de l’ingérence, elle est là pour «accompagner les initiatives africaines», «en concertation» et «avec les Africains», selon le MDN francais. Lamamra, pour sa part avait souligné alors que le Sommet de l’Élysée allait consister à établir une «ligne directrice fondamentale selon laquelle l’Afrique a la responsabilité principale et les partenaires internationaux se mobiliseront autour de l’Afrique, en soutien à l’Afrique, en appoint à l’Afrique dans la plus grande transparence». l’Algérie a contribué à la résolution de nombreux conflits au niveau du continent. Depuis sa création, le poste de Commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine revient à un diplomate algérien, Smaïl Chergui ayant succédé en 2013 à l’actuel ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra. Il reste que la sécurité n’est pas à ramener à la seule dimension militaire. La sécurité est globale. Ce concept, défendu par l’Algérie, lie la paix et la sécurité au développement dans la mesure où le développement économique ne peut être réalisé sans stabilité.
M. B.

Article précédentConférence du consensus national : le FFS tiendra-t-il son pari ?
Article suivantLimogeage du DG d’Algérie Poste : Derdouri dément

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.