Accueil ACTUALITÉ FORMATION DE LA SONATRACH AU PROFIT DES JOURNALISTES : Un programme riche,...

FORMATION DE LA SONATRACH AU PROFIT DES JOURNALISTES : Un programme riche, consistant et interactif

0

Une cinquantaine de journalistes appartenant à différents organes de la presse écrite et audiovisuelle avaient participé à une session de formation sur la chaîne de valeurs des hydrocarbures, organisée par la Compagnie pétrolière nationale « Sonatrach » au niveau de son siège à Alger.

La formation qui a duré deux jours est encadrée par des experts et des formateurs du géant pétrolier algérien dans la perspective de doter les journalistes de moyens et compétences nécessaires en matière de traitement des informations liées aux activités du groupe. Cette session, qui s’est donc clôturée le 20 du mois en cours, soit mardi dernier, a pour objectif de permettre aux professionnels des médias d’avoir une idée plus claire sur le mode opérationnel de la compagnie, concernant ses activités en matière, entre autres, d’exploration, de production, de commercialisation, sans omettre son organisation et ses stratégies innovantes et novatrices.

L’escale du P-dg Toufik Hakkar
Très attendu au 2éme jour de la rencontre pour partager ces « moments » de formation avec le monde des médias, le P-dg de la Sonatrach, Toufik Hakkar, n’a fait son apparition qu’aux environs de 16h00. Dans son intervention éclaire, le patron du groupe pétrolier national, qui s’est excusé auprès des présents pour ne pas avoir pu assister à la rencontre, s’est adressé, particulièrement, à la clôture des travaux de la formation sur la chaîne de valeurs des hydrocarbures aux journalistes où il a rappelé notamment l’importance accordée par Sonatrach aux médias d’où l’utilité de la formation. Cette dernière permettra surtout aux journalistes de mieux se familiariser avec le « jargon » propre au secteur afin d’éviter la confusion entre les concepts et d’être, ainsi, plus professionnel et précis dans le traitement des informations liées au secteur des hydrocarbures. « Le secteur des hydrocarbures est très complexe car ne se limitant pas à l’exploitation et à la production. Le travail de la compagnie doit être revalorisé, c’est pour cela, que nous souhaitons partager avec vous le même langage pour connaitre quelles sont les difficultés et la complicité du travail qui se fait par Sonatrach et ses cadres, comprendre les mécanismes du marché, et vous avoir par la même à nos côtés via une presse experte  en la matière », a déclaré le P-DG du géant pétrolier algérien. « On aimerait bien partager notre langage avec vous, comme ça, vous serez les meilleurs défendeurs des intérêts de l’Algérie et de la Sonatrach », a-t-il ajouté avant de s’éclipser au bout de quelques minutes en raison d’un agenda chargé.

Rétrospective de la formation tenue les 19 et 20 octobre écoulés
Durant la première journée, plusieurs cadres-formateurs de la compagnie pétrolière algérienne se sont succédés à la « tribune » pour expliquer le processus de l’exploration, le forage, le développement et le management jusqu’à la commercialisation et la remise en l’état des lieux exploités pour permettre aux journalistes d’avoir une idée claire sur la chaine de valeurs des hydrocarbures.
L’expert-formateur Medjerab Mekhlouf a évoqué particulièrement son rôle et ses missions, à savoir la satisfaction des besoins présents et futurs du pays en matière d’hydrocarbures et sa participation, à travers les exportations, au financement des plans de développement national. Il a surtout mis en valeur l’important programme du développement de raffinage et celui de pétrochimie, sans oublier les énergies renouvelables. Pour ce formateur, Sonatrach est beaucoup plus un groupe gazier que pétrolier. Il a mis en avant l’approche de Sonatrach en mettant l’accent sur le marché national.
Abdelllaoui  Soumia, également cadre du géant pétrolier de la compagnie nationale des hydrocarbures, a axé son intervention sur les aspects ayant à la découverte et au processus de développement des réserves alors que Kamel Belkhir est revenu sur le processus de forage de la découverte du gisement jusqu’à son abandon (réhabilitation du site) en passant par l’évaluation (volume des réserves) et  la production (extraction du pétrole).
Merdaci Ayad est intervenu de son côté, sur le développement et management des projets. Il dira que le développement des projets, un parcours long et fastidieux, semé d’embûches, et sans une bonne gestion de projet, rigoureuse et bien rodée, «l’échec n’est jamais loin». Suite à quoi, il a mis en avant la nécessité d’une planification et d’une organisation conséquente pour garder le projet sur la bonne voie en clarifiant les objectifs et surtout avoir cette capacité de revoir, réagir et ajuster à tout moment. «On sait à tout moment qui doit faire, quoi, pour quand et comment», a-t-il dit. Il a ensuite enchaîné sur la définition des démarches générales de développement d’un projet, notamment les étapes à suivre. Et d’expliquer qu’il y a en tout cinq phases dans un projet : identification (délimitation de l’envergure du projet), faisabilité (choix et description de la solution), définition (développement de la solution), réalisation (exécution des tâches pour réalisation) et enfin l’exploitation (mise en production). L’intervenant n’a pas manqué d’insister sur l’économie du projet dans sa conception et sa mise en œuvre.
Idem pour la deuxième journée consacrée à d’autres intervenants cadres du secteur. Les communications sont portées sur l’activité du Transport Par Canalisation (TRC), la Liquéfaction et la Séparation des produits (LQS), le Raffinage et la Pétrochimie, les Ressources Renouvelables, la politique de la Compagnie en matière de la protection de l’environnement et enfin le caractère citoyen et solidaire de l’entreprise. Tous ces thèmes ont été animés par des experts de la Sonatarch. La formation s’est terminée par la remise des Attestations aux participants, et d’un support portant sur les deux jours de formation.
Brahim Oubellil

Article précédentTALAI EL HOURIAT MOTIVE SON CHOIX DE PARTICIPATION AU RÉFÉRENDUM CONSTITUTIONNEL : « Il y a pas mal de progrès et d’évolution »
Article suivantÀ L’ONU COMME À L’UA : Le Maroc face à ses échecs diplomatiques