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Formamtion professionnelle à Aïn Témouchent : les opérateurs économiques exigeants sur la qualité

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Selon un récent communiqué des responsables du secteur de la formation professionnelle, de la wilaya d’Aïn-Témouchent, les inscriptions sont ouvertes à partir du dimanche 24 janvier jusqu’à samedi 20 février 2016, alors que les journées de sélection et d’orientation sont arrêtées aux 21, 22 et 23 février 2016.
Aussi la proclamation des résultats devrait s’effectuer le 24 du même mois et la rentrée officielle pour les reconduits et nouveaux stagiaires aura lieu le 28 février 2016. Pour l’heure, précise la même source d’information, la capacité d’accueil serait de l’ordre de 4370 postes pédagogiques, un effectif qui a été rehaussé alors qu’auparavant il était de 4000 postes environ. Cette session est assez caractéristique car la direction de la formation et de l’enseignement professionnels compte signer trois protocoles d’accord avec les secteurs de la pêche, des travaux publics et du tourisme en vue de former des candidats à la demande des opérateurs économiques et des services publics ayant manifesté des besoins au préalable. Selon nos informations deux urgences se font ressentir avec acuité pour l’heure et devant être prises en charge sans tarder. Il s’agit des doléances des boulangers et des futurs opérateurs économiques de la zone industrielle de Tamzourah. Le dernier communiqué n’a pas fait ressortir cette préoccupation dans la carte de formation de la session de février 2016. Questionné à ce propos, lors de la dernière rencontre avec les responsables des centres de formation, de la wilaya d’Ain Temouchent, le directeur avait porté à la connaissance de notre bureau et à celle de mes confrères et à la radio locale, « que des pourparlers étaient en cours en vue de récupérer le siège de la garde communale et de le transformer en centre spécialisé de la formation professionnelle pour les besoins de la zone industrielle de Tamzourah.
Pour l’heure rien n’a été mis en route dans ce cadre précis. Aujourd’hui, les opérateurs économiques exigent du secteur de la formation professionnelle des produits hautement qualifiés pour pouvoir les recruter. A vrai dire c’est un défi face auquel la direction de wilaya n’a pas toujours les mains libres pour recruter en nombre et en qualité suffisants ce dont elle a besoin comme ouvriers qualifiés. Si durant leur cursus, les stagiaires ont un volume horaire bien défini, dans le domaine de leur mise en relation avec le milieu professionnel pour être encadrés convenablement, un manque criard est à constater parce que la wilaya d’Aïn Témouchent ne dispose pas d’un tissu industriel conséquent en mesure de les accompagner dans leur formation.
Ceux qui ont la charge de veiller à une formation diplômante et performante sont plus concernés que n’importe qui et doivent aussi tirer la sonnette d’alarme. Remplir les bancs et suivre une formation tronquée n’est pas l’objectif escompté.
Boualem Belhadri

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