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Fiofa : des hommages à la hauteur de l’événement

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La 9e édition du Festival international d’Oran du film arabe (FIOFA), ouverte vendredi soir au théâtre régional Abdelkader-Alloula, a été marquée par des hommages à de célèbres figures cinématographiques algériennes et arabes ayant laissé leur empreinte dans le monde du 7e art.

Cette édition a acquis un caractère très spécial en perpétuant des œuvres cinématographiques ayant fait la gloire du cinéma arabe et mondial, suscitant toujours l’admiration des dizaines d’années et restées gravées dans la mémoire populaire. Cette année après, Le FIOFA revisitera le film « La Bataille d’Alger », du réalisateur italien Gillo Pontecorvo (1966), qui relate la lutte du peuple algérien contre le colonisateur français pour le recouvrement de la souveraineté nationale. Un film basé sur des faits réels vécus dans la Casbah d’Alger. Cette œuvre, qui reproduit la répression du colonisateur français, a été longtemps boycotté par la France qui a refusé sa projection dans les salles de cinéma françaises, quoiqu’elle a décroché des prix internationaux, notamment le « Lion d’or » au Festival du film de Venise (Italie) en 1966 et le prix de la Critique au Festival de « Cannes, ainsi que sa nomination pour l’Oscar du meilleur film étranger en 1967. De grande renommée, ce film a été classé par le magazine britannique « sight and sound » publiée par le centre britannique des films parmi les 50 meilleurs films dans le monde.

Le film «Omar gatlatou», 40 ans après
La 9ème édition du FIOFA a rendu un hommage à l’équipe du film merveilleux « Omar gatlatou », du réalisateur algérien Merzak Allouache après 40 ans depuis sa production. Cette œuvre a marqué le cinéma algérien et arabe. Ce film décrit le quotidien des jeunes algérois dans les années 70, à travers l’histoire d’Omar, interprété par l’acteur Boualem Bennani campant le rôle d’un jeune employé algérien d’une famille nombreuse vivant dans un appartement, toutefois dans la bonne humeur et les rêves. Ce film a connu un grand succès et a attiré un public très nombreux en raison de sa valeur artistique et son contenu à cette époque. L’une des meilleures œuvres du cinéaste égyptien Youssef Chahine (1926-2008), est sans doute « Retour de l’enfant prodigue » a été également honorée à l’ouverture de la 9e édition du Festival international d’Oran du film arabe. Réalisée en 1976 et classé parmi les 100 meilleurs films du cinéma égyptien, cette œuvre fut l’une des épopées du cinéma arabe et de Youssef Chahine, comptant parmi son équipe d’acteurs le célèbre acteur algérien, le regretté Sid-Ali Kouiret. L’histoire du film tourne autour de Ali qui quitte sa famille à la recherche du succès et de la réalisation de ses rêves au Caire et qui tombe dans les mains d’un individu qui l’implique dans de faux projets le conduisant en prison. De retour chez lui, il trouva son frère Tolba usant de pouvoir et traitant mal les employés de son usine. Ayant vécu une expérience douloureuse, Ali ne peut pas leur donner un coup de main malgré les promesses faites. Un hommage a été aussi rendu au réalisateur Ahmed Rachedi en reconnaissance à son riche répertoire cinématographique comptant des oeuvres abordant des événements et des personnalités historiques de la glorieuse révolution de Libération nationale dont les films « L’opium et le bâton », « Mustapha Ben Boulaïd », « Krim Belkacem » et « Akid Lotfi ». Par la même occasion, le président d’APC d’Oran, Noureddine Boukhatmi a été honoré en tant que personnalité culturelle de l’Ouest du pays.

Shakespeare, inspirateur éternel du cinéma mondial
La 9e édition commémore les 400 anniversaires de la mort du célèbre écrivain et poète britannique, William Shakespeare (1564-1616), qui a inspiré le cinéma arabe et mondial et dont les textes tentent toujours les professionnels du 7e art.
D’après le livre de Guiness, les œuvres de William Shakespeare ont battu le record dans l’adaptation cinématographique dans l’hiloire du cinéma. Plus de 410 longs métrages et films télévisés ont été adaptés des livres et textes de cet auteur. Le chiffre exact pourrait décupler, si toutes les œuvres cinématographiques à travers le monde seraient répertoriées.

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