Depuis son hospitalisation en Allemagne pour Covid-19, d’il y a plus d’un mois et demi, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a fait l’objet d’une campagne d’intox colportée par monts et vaux à travers les réseaux sociaux. Mais, peine perdue, puisque les mercenaires à l’instigation du Makhzen, peuvent désormais retourner dans leurs terriers, maintenant que le chef de l’État s’est exprimé, himself, et sur son état de santé et sur l’actualité de son pays.
Il est vrai, en ces temps de pandémie, que l’impératif sanitaire fait que personne ne peut être exempt de maladie, fut-il un chef d’État. Toutefois, ces attaques à répétitions menée tambour battant derrière les écrans, par des auteurs alliant mensonges et scénarii à couper le souffle, dans un contexte géopolitique explosif à nos frontières, ne peut être un fait anodin.
Sinon, comment expliquer le fait que, en parallèle aux pressions permanentes exercées sur l’Algérie à l’effet de lui faire courber l’échine, elle qui constitue l’un des derniers remparts face aux velléités expansionnistes du Maroc au Sahara occidental et des Sionistes en Palestine, une campagne médiatique pernicieuse a ciblé l’Algérie, son Président et son Armée. Prise entre deux feux, sinon plusieurs, à considérer notamment la situation « poudrière » prévalant à nos frontières, l’Algérie a subi, à travers le chef de l’État en soins à l’étranger depuis le 28 octobre dernier, campagne tumultueuse qui prédit des plans sombres pour son avenir immédiat. Combien de ces voix extérieures, à la solde d’officines étrangères, en effet, ont parié sur la fin du président de la République à la tête de l’État ? Combien encore ont tenté de faire croire à l’opinion publique, nationale et internationale, qu’un plan post-Tebboune est déjà dans sur tablettes des « décideurs » ? À toutes ces spéculations, dont les motivations des auteurs visent ni plus nimoins à porter le coup de grâce à l’Algérie, elles trouveront désormais réponse dans la sortie publique du chef de l’État qui, en plus de rassurer le peuple algérien sur son état de santé, il annonce son retour au pays dans deux à trois semaines. Soit, reprendre son agenda présidentiel aussitôt qui il recouvre sa pleine santé, étant en convalescence.
Que diront encore tous les missi dominici du Makhzen, à l’image du néo réfugié Semmar après leurs thèses foireuses sur la fin du président Tebboune ? Rien, à présent. Au mieux, ils se contenteront à scruter la séquence vidéo du chef de l’État en boucle, jusqu’à ce que leurs parrains leur assignent, à nouveau, une nouvelle mission. Car, on a beau dire au sujet de leurs illusions, ils finiront par reprendre leurs langues fourchues. En fin de compte, eux, ils ne sont là que pour manipuler !
Farid Guellil