Le film « Ominous days », produit par la direction des œuvres universitaires de Tizi Ouzou (université Mouloud Mammeri) a remporté le 1er prix du 9ème Festival national universitaire du court-métrage, clôturé samedi après-midi au grand auditorium de l’université de Batna. Ce film qui figure parmi les 22 productions en compétition au cours de ce festival, dont 9 films arabes de Tunisie, de Libye et d’Irak, raconte l’histoire d’un jeune homme qui succombe au pessimisme et voit sa vie virer au cauchemar, selon le réalisateur de cette œuvre, Mohamed-Nidal Rouabah. Les prix de la « meilleure réalisation » et de la meilleure musique » sont revenus à l’Institut supérieur des arts et des métiers de Sfax (Tunisie) pour le film « Avant que ne tombe la neige », tandis que le film « Dhikra », produit par l’université Jaâfar Al Seddik d’Irak s’est adjugé le prix du « meilleur scénario ». L’étudiante Amal Bouakkaz a remporté le prix du la « meilleure interprétation féminine » pour son rôle dans le court-métrage « Joyeuses vacances » de la direction des œuvres universitaires de Sétif, le prix de la meilleure interprétation masculine revenant à l’étudiant Amine Belili de la direction des œuvres universitaires de Batna pour sa prestation remarquée dans le fiml « Vantablack » qui a également remporté le prix du « meilleur son », au moment où le court-métrage « Le but de la révolution » de la direction des œuvres universitaires Tahar-Moulay de Saïda a remporté le prix de la « meilleure photo ». Le prix du public a été décerné au film « Zerbia » produit par l’université Badji-Mokhtar d’Annaba, tandis que le prix du jury a été attribué au court métrage documentaire « Perle du désert », de l’université de Syrte, en Libye. La représentante du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Assia Sahraoui, qui a assisté à la cérémonie de clôture en compagnie du directeur général de l’Office national des œuvres universitaires, Mourad Korichi, et du wali de Batna, Mohamed Benmalek, a souligné « l’importance du festival, qui avait connu un grand succès dans ses éditions locales, lui valant de se hisser au rang d’événement national, puisqu’il a vu, cette année, une participation arabe d’universités de Tunisie, de Libye et d’Irak », avant de devenir Festival international dès la prochaine édition » . Le directeur général de l’Office national des œuvres universitaires a considéré que cette édition du festival (du 11 au 15 février) a été « spéciale » dès lors qu’elle a coïncidé avec le 70ème anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution. Il a exhorté tous les directeurs des œuvres universitaires ayant participé à l’événement à « ouvrir des clubs de courts-métrages au sein des résidences universitaires et à prévoir des budgets spéciaux pour les équiper afin d’investir dans la créativité des étudiants talentueux et de soutenir leurs activités dans les différents autres domaines ». Cette manifestation dédiée au 7ème art, organisée, cette année, sous le slogan « Le cinéma, langage d’unité, le festival, symbole de liberté », initiée par la direction des œuvres universitaires de Batna-Bouakal, a été marquée par plusieurs workshops liés au monde du cinéma, encadrés par des spécialistes en la matière, outre la projection de films dans plusieurs résidences universitaires de Batna, avec la contribution du Centre national de la cinématographie et de l’audiovisuel.
