Accueil Culture+ Festival national de la musique et de la chanson citadine d’Annaba :...

Festival national de la musique et de la chanson citadine d’Annaba : Madih et mouachah pour la clôture

0

La 13e édition du Festival national de la musique et de la chanson citadine d’Annaba a été clôturée dans la nuit de jeudi à vendredi, en apothéose au Théâtre régional Azzedine Medjoubi, avec des madihs et des mouachahs lors d’une soirée marquée par une grande interaction de l’assistance.

L’assistance nombreuse composée essentiellement de familles, artistes et autorités locales a été éblouie par un cocktail de musique andalouse et des variétés algériennes, invitant à l’appréciation des mélodies authentiques et forçant l’admiration. Elégants dans leurs tenues traditionnelles, les membres de la troupe Dar El Gharnatia de la musique et de l’art andalous de la ville de Koléa (Tipasa) ont ouvert le bal de cette dernière soirée de la 13e édition du festival de la Coquette, offrant au public un voyage passionnant en Andalousie, dans une prestation fraîche et légère, sur les traces d’un patrimoine musical ancestral, où libre cours a été laissé au luth et au violon et aux belles voix des artistes de la troupe. La star de la deuxième partie de cette soirée, placée sous le signe de l’authenticité, était l’artiste Naïma Ababssa qui a entamé sa prestation avec des madihs faisant l’éloge du prophète Mohamed (QPSSSL) avant de changer de registre et de gratifier les présents par un bouquet de chansons de style naïli et d’autres chants de son répertoire, accueillis par les applaudissements d’une assistance ravie par la qualité du plateau proposé pour cette soirée de clôture.
Le jeune artiste Bibi d’Annaba s’est également distingué par une prestation haute en couleur de malouf annabi, où istikbar et nouba authentiques ont été superbement interprétés. La 13e édition du Festival national de la musique et de la chanson citadine d’Annaba qui a coïncidé cette année avec le mois sacré de ramadhan a vu la participation de 23 artistes et associations versés dans les divers genres de musique andalouse, moderne et patrimoniale venus des villes d’Alger, Constantine, Jijel, El-Tarf, Tlemcen, Béjaïa et Tipasa Organisé au théâtre régional Azzedine Medjoubi conjointement par le commissariat du festival et la direction de wilaya de la culture, la première soirée de cette nouvelle édition de sept soirées, a été animée par le chanteur tunisien Ziad Gharsa qui avait offert au public une interprétation magistrale d’airs populaires tunisiens et de chansons du malouf.
Plusieurs artistes locaux ont été honorés, à l’ouverture de cette 13e édition du Festival national de la musique et de la chanson citadine d’Annaba, dont le chanteur Salah Karoum dans le genre malouf, Hassan Abdelli dans la chanson populaire et la famille du défunt Abdelaziz Zerrouk qui jouait au Oud et à la flûte.

Article précédentVolley-ball / Coupe d’Algérie (finale – messieurs) NRBB Arréridj-GS Pétroliers : Le GSP en quête de rachat
Article suivantVenezuela : Maduro, sous pression internationale, libère 40 détenus