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Fesitval international du théâtre : la manifestation s’est ouverte jeudi soir à Béjaïa

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La septième édition du festival international de théâtre de Béjaïa s’est ouverte, jeudi soir, sur une grande parade à travers les rues de la ville en présence du ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, d’une pléiade de figures artistiques et culturelles et d’un public des grands jours. Amorcée à hauteur de la maison de la culture, dans le quartier d’Amriou à l’ouest de la ville, le défilé de rue, animé par des échassiers, des troupes folkloriques, des clowns, des danseurs, des magiciens et des cavaliers en costumes traditionnels a vite pris l’allure d’une grande fête aux accents de carnaval.

Les spectateurs, jouant du coude sur les trottoirs, notamment à hauteur du Théâtre Abdelmalek Bouguermouh , son point de chute, ont admiré le passage de chars allégoriques, de tracteurs remorquant des barques de pêcheurs convoyant des clowns et autres marionnettistes, ou les chorégraphies riches en couleurs en expression corporelle, autant des troupes traditionnelles, classiques ou dans le vent à l’instar des spectacles des élèves des écoles primaires qui semblaient surréalistes dans leurs tutus ou leurs bas nylon, dans cet espace, superbement magnifié par les feux d’artifices, les jeux pyrotechniques et l’avalanche des confettis qui s’abattaient sur leur tête.
Un spectacle chatoyant, fait de mouvements, sons, et musiques, dont la juxtaposition et le mixage a rendu cette ouverture des plus prenantes et des plus émotionnelles, et qui s’est poursuivi, en fait dans la grande salle, avec des hommages poignants rendus, respectivement, a titre posthume, à Azzedine Medjoubi, pour l’ensemble de son parcours artistique dont un tronçon passé au théâtre de Béjaïa, et à Mohamed Boudia, premier directeur du théâtre national algérien, pour son engagement artistique, mais aussi pour sa défense des causes justes, notamment celle en faveur de la révolution palestinienne qui lui a valu son assassinat par les forces sionistes.
L’hommage a aussi été consacré à « Lala Aini », Chafia Boudrâa, qui reste la grande étoile brillante du cinéma et du théâtre national. Azzedine Medjoubi, dans un langage pour le moins émouvant a rappelé leur parcours, leur passion et le devoir de les honorer, à l’instar d’autres artistes vivants ou disparus, en permanence, avant de laisser place au spectacle, et à la danse. La soirée ayant fait la part belle à un ballet, conçu par le chorégraphe émérite El-Hadi Cherifa et exécuté par des jeunes talents de la ville d Béjaïa.
Huit tableaux, alternant les danses classique, traditionnelles et modernes, composent cette œuvre, qui se veut une rétrospective sur les savoirs cumulés à Béjaïa depuis le moyen âge à nos jours. Une soirée très riche en somme, qui augure de la suite de cette nouvelle édition, qui compte dans son programme, la prestation de 17 troupes étrangères, et le déroulement d’une centaine de représentations, réparties sur 25 espaces.

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