Les unités combattantes de l’Armée populaire de libération sahraouie (APLS) ont mené ces dernières quarante-huit heures des attaques « intenses sur des bases et positions de l’armée d’occupation marocaine tout au long du mur de la honte, a indiqué un communiqué du ministère de la Défense sahraouie. La Défense sahraouie a souligné, dans son communiqué que « les combattants de l’Armée de libération sahraoui ont mené jeudi et vendredi des bombardements réussis sur les positions de l’ennemi dans la vallée d’EL-Ich dans le secteur de Hauza, également à Amekli Azghamla dans le secteur de Amghala, à Zmoul Oum Khamla dans le secteur de Oum Draiga et aussi des frappes dans le secteur de Mahbes ».
Selon la même source, « les forces de l’APLS ont ciblé également mercredi dernier les positions de l’armée royale marocaine au long du mur de la honte dans la zone de Oum Egeloud dans le secteur d’Aousserd, le secteur de El Baghari, Ghleib Adhleim dans le secteur de Tachla, la vallée de Altamat dans le secteur de Amghala, Rousse Deirt dans le secteur de Hauza ». Le communiqué fait état aussi du bombardement d’autres positions de l’armée marocaine, assurant que « ces attaques ont causé à l’ennemi de lourdes pertes matérielles et humaines » Les attaques continues et meurtrières des forces armées populaires sahraouies ont contraint l’information officielle marocaine à en faire état sans parler de pertes marocaines. Des informations sur les attaques sahraouies qui avaient également été données depuis New York par le porte-parole de l’ONU. La virulence des attaques de l’APLS, a levé le mythe de l’omnipotence de l’armée marocaine, abandonnée par le makhzen et embourbée dans un conflit qui n’est pas le sien. Au point ou dans ses fuites en avant le Maroc, envisage de recruter des migrants subsahariens pour gonfler ses rangs, rapporte le journal « El Espanol », citant une source marocaine.
Le Maroc envisage, à cet effet, de changer « un dispositif de loi pour pouvoir naturaliser » des migrants subsahariens pour renforcer son armée de terre dans le sillage des développements militaires survenus au Sahara occidental. L’amendement de cette loi permettra d » élargir le recrutement aux résidents d’origine d’Afrique subsaharienne », a indiqué le journal citant sa source marocaine. Mais on voit difficilement l’opinion publique africaine et surtout l’Union accepter une telle démarche d’autant que les migrants africains considèrent le Maroc où ils sont maltraités et surexploités, comme un pays de transit vers l’Europe. Le Maroc en fait une monnaie d’échange et un moyen de pression contre l’Espagne officielle soumise à ses desiderata.
M. B.