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Exploitation du gaz de schiste : un crime contre l’humanité, selon Sofiane Djillali

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Le président du parti politique Jil Jadid, Sofiane Djillali, a été très virulent, hier à Alger, à l’endroit de la personne du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et des institutions en place. Abdelaziz Bouteflika ne se fait plus représenter que par le chef d’état-major, Gaïd-Saleh et le directeur de la DGSN, Abdelghani Hamel, a déclaré Sofiane Djillali, à l’occasion d’une conférence de presse consacrée au développement que connaît actuellement le mouvement de manifestations anti gaz de schiste. Réfutant toute instrumentalisation par le parti Jil Jadid de ce dossier, Sofiane Djillali a affirmé que les cadres de son parti, ainsi que les militants de la Laddh se sont déplacés à In Salah même, et qu’ils sont revenus avec une lettre adressée par les habitants de cette localité à l’opinion publique. Les contestataires, dont des familles, des notables et des représentants de la société civile, s’élèvent contre l’atteinte à l’environnement et sur la santé du citoyen inhérents à l’exploitation du gaz de schiste, selon les orateurs de la conférence de presse, à savoir Sofiane Djilali, président du parti et Saleh Dabouze, le secrétaire général de la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (Laddh). Le mouvement de contestation anti gaz de schiste renferme un sentiment de citoyenneté, donné comme une leçon par les habitants du Sud aux populations du nord du pays, a lancé Sofiane Djillali, tout en faisant part du choc qu’a reçu la délégation qui s’est déplacé à In Saleh et s’exclamant : «Nous ne comprenons pas comment une ville qui donne tant de richesses à l’État soit oubliée». Sur sa lancée, le président du parti Jil Jadid fait part de son étonnement : «Nous restons perplexes, quant aux déclarations tendancieuses du ministre de l’Énergie, Youcef Yousfi. C’est à peine s’il n’a pas accusé les contestataires de traitres. De son côté, même la secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, ne trouve pas de grâce aux yeux de Sofiane Djillali qui l’a carrément affublée de la qualité de fausse travailleuse, qui fait actuellement le jeu des multinationales étrangères. Intervenant de son côté, le représentant de la Laddh a fait, lui, part des impressions du voyage qui a duré 22 heures pour arriver à In Saleh. «Là-bas s’arrête la civilisation», a-t-il partagé en guise de sentiments avec l’assistance. «Nous avons rencontré des encadreurs de la manifestation et il nous ont rétorqué que les habitants de In Saleh ne veulent pas que l’on pollue leur environnement», a expliqué Saleh Dabouze. Pour la Laddh, il y a des décisions qui sont prises par le pouvoir central dans l’opacité, et pour le représentant de l’organisation d’expliquer que lors de l’extraction du gaz de schiste, l’on utilise des détergents chimiques et cancérigènes. Les gens à In Salah sont engagés dans un sit-in permanent au niveau de place centrale de la localité avec pour mot d’ordre principal : «La préservation de l’environnement est un droit. Le même orateur se fait plus alarmiste, en affirmant que l’exploitation du gaz de schiste n’est pas circonscrite à la seule région du pays et demain, a-t-il martelé, les pouvoirs publics seront tentés d’explorer cette source au niveau des Hauts-Plateaux. Insistant sur le fait qu’un débat national doit avoir lieu sur cette question Sofiane Djillali a rétorqué que l’alternative aux hydrocarbures existe. Pourquoi ne pas recourir aux énergies renouvelables, a-t-il indiqué. Ce projet d’exploitation du gaz de schiste est un crime contre l’humanité, a-t-il enchaîné, tout en expliquant que l’exploitation du gaz de schiste dans le cas Algérie n’est pas rentable économiquement. «Ce sont les vendeurs de pelle qui ont été les bénéficiaires de la découverte de l’or et non pas les chercheurs», a-t-il opiné, expliquant que le projet en cours à In Salah, «les multinationales étrangères vont nous revendre leur quincaillerie». Enfin, le président du parti Jil Jadid refuse de qualifier le mouvement de contestation parti de In Salah de manipulation et prend acte : «Nous sommes avec les gens de In Salah qui demandent l’arrêt total de l’exploitation du gaz de schiste».
Mohamed Djamel

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1 COMMENTAIRE

  1. و الله أمرك محير يا جيلالي تدعي الدفاع عن أهل الجنوب و عن حقوقهم، اين حقوق من ليسوا من العاصمة في حزبك، أصبح حزبك حلقة مغلقة اين اشراك باقي الولايات كلهم مهمشين انت اول الجهويين كم صدقناك و لكن للأسف كنت تبحث عن مجد ضائع و مكان في الساحة السياسية لا غير بعد فشلك في حزب التجديد و خلافك مع بوكروح عندما حرمك من منصب الوزير، سؤال واحد فقط كم بقى لك من عضو مؤسس من أصل 48 ؟ لا يتعدوا ال10 حتى اطاراتك لم تعد تظهر اهجرتك هي الاخرى؟ كلكم في فلك تسبحون

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