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Évènements de Ghardaïa : «la solution n’est pas d’ordre sécuritaire», selon Sellal

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En réponse aux questions des parlementaires sur le Plan d’action du gouvernement, sur la situation à Ghardaïa marquée par des tensions récurrentes entre ses habitants, le Premier ministre, Sellal, a affirmé, jeudi, que les réponses à apporter ne peuvent être uniquement d’ordre sécuritaire. Déclarant que la solution à apporter à la situation de Ghardaïa «n’est pas sécuritaire», Sellal précisera dans ce sens que «l’État œuvre à unifier les rangs» soulignant plus loin dans ses propos qu’«il n’y a pas de différence entre un Ibadite et un Malékite». Ghardaïa qui a été secouée, en décembre dernier, par des évènements marqués par des affrontements souvent violents et des tensions entre ses habitants, ne cesse, depuis, d’être le théâtre de tensions récurrentes. Cette wilaya du Sud peine à renouer avec sa quiétude, sa passibilité et sa sérénité que les habitants de Ghardaïa ont depuis toujours connues jusqu’à décembre dernier, date du début de ces évènements. Les relations sociales imprégnées de fraternité et de convivialité entre les Ghardaouis font craindre aux habitants de la wilaya de voir ces tensions récurrentes s’inscrire dans la durée. Outre la mobilisation des forces de l’ordre et de sécurité dès l’éclatement des affrontements et des actes de violence et de vandalisme, renforcée suite à l’aggravation de la situation, des mesures d’ordre socio-économique ont été aussi prises. En affirmant que la solution à apporter à la situation de Ghardaïa «n’est pas sécuritaire». Sellal lançait-t-il par là un message aux Ghardaouis ? Le Premier ministre voulait -il par cette déclaration assurer les habitants de Ghardaïa, encore une fois, qu’il compte œuvrer au règlement des carences qui mettent à mal la traduction des mesures socio-économiques prises pour Ghardaïa ? Le Premier ministre qui n’a pas manqué de soutenir que «nous essayons dans la mesure du possible de nous éloigner de ce type de problèmes», a ajouté dans ce sens que «l’État algérien a fait son devoir» suite à quoi il affirme que l’État «continuera dans ce sens». Propos tenus jeudi, par le Premier ministre visant à assurer les Ghardaouis de la poursuite des efforts de l’État pour la relance du développement à Ghardaïa. Ne manquant pas de rappeler à cette occasion et toujours sur la situation de Ghardaïa qu’«il y a des lignes rouges que nul ne doit dépasser, dont l’unité nationale» qui a-t-il souligné «est indiscutable».
Ce qui semble amplement être une réponse claire et voire même un rappel à l’ordre à certains acteurs de la région de Ghardaïa dont Kamel-Eddine Fekhar, qui a lancé, la semaine passée sur les réseaux sociaux, un appel à «la mise sur pied d’un mouvement pour l’autonomie du Mzab». Appel qui a fait réagir les habitants et des acteurs de Ghardaïa, dont ceux des Mzab, qui ont exprimé leur opposition à l’approche portée par cet appel et de la lecture faites sur la situation de Ghardaïa par la teneur de l’appel lancé en question. Sur un autre plan, le Premier ministre après avoir souligné que «L’Algérie est un État de droit», a affirmé dans ce sens que «celui qui porte atteinte aux biens d’autrui sera jugé».
Karima Bennour

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