Le suspense aura tenu en haleine le monde entier, les Américains en particulier. Cinq jours d’élections tenues depuis le 3 novembre dernier. Une bataille électorale féroce qui a souri au démocrate Joe Biden face à l’inénarrable républicain Donald Trump. Le premier, sûr de lui comme sur d’accéder à la Maison Blanche au vu du nombre de plus en plus en hausse des voix obtenues parmi les grands électeurs. Le deuxième, mauvais perdant, a crié au complot, à une fraude des démocrates, et a juré de tous les Dieux qu’il allait retourner les résultats en sa faveur. Peine perdue pour le candidat sortant, puisque Biden a obtenu 290 grands électeurs contre 214 seulement pour Trump. Un résultat, en soit, largement au-dessus des 270 voix exigées pour accéder au Bureau ovale pour l’ancien vice-président américain sous le règne de Barack Obama. Pas peu, ce qui semblerait en effet donner plus de légitimité populaire au 46e président des États-Unis, c’est le fait qu’il remporte également la première bataille, si non le vote des citoyens américains. En chiffres, Biden a récolté plus de 74 millions de votes (50,61%) contre plus de 70 millions (47,73%) pour son rival, désormais ex-chef de la Maison Blanche.
À rappeler que Biden doit surtout son élection à l’État de Pennsylvanie, sur lequel il a joué et misé gros jusqu’aux ultimes moments de l’élection avec Trump. Passant outre les « provocations » du candidat républicain, les gros médias lourds américains, telles les chaînes CNN, NBC et CBS, ont, donc, annoncé vainqueur son rival démocrate.
Aussitôt déclaré élu, Joe Biden a promis d’être le président de tous les Américains, sans exclusive. « Je suis honoré et empli d’humilité par la confiance que les Américains m’ont fait ainsi qu’à la vice-présidente élue » Kamala Harris », a-t-il déclaré dans un communiqué de presse.
F. Guellil
