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En reléguant Mahrez sur le banc face au Mali : Belmadi fait passer un message fort aux joueurs

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Encore une fois, l’entraineur national, Djamel Belmadi, a prouvé qu’avec lui il n y a désormais pas de titulaires à part entière, même s’il s’agit par exemple d’un Ryad Mahrez, qui a été promu de surcroît capitaine d’équipe en prévision de la CAN.
Le champion d’Angleterre avec Manchester City l’a d’ailleurs vérifié à ses dépens contre le Mali lors du dernier match préparatoire des Verts avant la CAN. La star algérienne a tout de suite payé sa mauvaise prestation contre le Burundi quelques jours auparavant en étant relégué sur le banc de touche. «Je voulais le toucher dans son estime en l’écartant du onze de départ. Sa réaction m’a plu, puisqu’il a effectué une bonne entrée en jeu, en s’illustrant également par une passe décisive qui a permis à Delort d’inscrire le troisième but», a commenté Belmadi à l’issue du match.
En effet, les poulains de Djamel Belmadi ont réussi à prendre le jeu à leur compte, notamment après l’entrée de Ryad Mahrez à la 61′. Le joueur de Manchester City a été d’une grande efficacité et a étalé toute la classe de son talent une fois entré en jeu. Très efficace par ses accélérations, ses dribbles et ses centres très précis, Mahrez a apporté un grand plus et a été pour beaucoup dans le retournement de situation des Verts. Son rendement à l’image de Feghouli était meilleur que dimanche dernier.
Une chose est sûre : ce message que Belmadi a transmis à ses capés à travers la mise à l’écart de Mahrez du onze de l’équipe type, se veut être destiné aussi à tous ses autres coéquipiers, notamment ceux qui se croient être intouchables.
D’ailleurs, si l’on se réfère aux prestations de Brahimi, le vice-capitaine des Verts, contre le Burundi et le Mali, on peut dire que le joueur du FC Porto risque de connaitre le même sort de Mahrez. D’ailleurs, ça fait déjà un bon bout de temps que Brahimi ne parvient plus à rendre de meilleures copies, ce qui risque de lui porter préjudice.
Cela se passe au moment où un Belaïli par exemple, ne cesse de monter en puissance, parvenant au passage à faire bousculer la hiérarchie. D’ailleurs, rien que pour les deux matchs amicaux joués à Doha, l’enfant d’Oran a réussi à inscrire un but, tout en offrant deux passes décisives à son coéquipier, Bounedjah, avec lequel il est en train de constituer un tandem de feu.
H. S.

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