En dépit des attaques et des faux-fuyants du makhzen : Ban Ki-moon déterminé à régler le dossier du Sahara occidental

Les attaques violentes et acérées du Maroc contre l’ONU et son Secrétaire général, Ban Ki-moon, visé personnellement, ont reçu l’effet de retour du boomerang.

Et pour cause, l’Organisation des Nations unies et la communauté internationale stupéfaites par l’acharnement absurde du Makhzen qui continue de faire fi à la légalité internationale, portant autodétermination du peuple sahraoui, a fait réagir le Chef onusien, et a renforcé davantage la détermination des soutiens tous azimuts exprimés en faveur de la question sahraouie.
Acculées et par la tournée effectuée dans la région par Ban Ki-moon qui s’était rendu dans les camps des réfugiés sahraouis, début mars en cours, dans le cadre de la relance du processus de règlement du conflit opposant le Front Polisario au Maroc, les autorités chérifiennes se sont emportées d’une rare violence verbale, en accusant le premier responsable onusien de «s’être départi de sa neutralité, de son objectivité et de son impartialité». Ce n’est pas tout, puisque au-delà de l’invective qui a visé l’ONU dans son intégrité, le Maroc a versé dans l’intox et le dénigrement dans le but de «discréditer» Ban Ki-moon, comme en témoigne la manifestation populaire de dimanche dernier, organisée à Rabat, et à laquelle plusieurs ministres du gouvernement marocain ont pris part, assumant de fait et publiquement la responsabilité des autorités de ce pays dans l’appel à cette action. Encore une fois, le Makhzen fait preuve de faux-fuyants au lieu de se conformer aux Résolutions des Nations unies qui vont en faveur du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Ceci, d’autant plus que la pression ne fait que peser sur, dès lors que le Maroc se retrouve isolé par la communauté internationale. Réagissant avec un ton ferme, dans un communiqué de l’ONU rendu public au soir de lundi dernier, Ban Ki-moon a fait part de sa «profonde colère» et «sa déception» après les attaques orientées contre sa personne par le gouvernement marocain.
Cette réaction intervient après une rencontre tenue le même jour, à New York, entre le Chef onusien et le ministre de la Diplomatie marocaine, Salaheddine Mezouar, où Ban Ki-moon a fait part de son «étonnement» que le Maroc agisse de la sorte, en allant même jusqu’à organiser, de surcroît, une manifestation publique pour jeter à la vindicte populaire ce responsable. Ce dernier a qualifié ses attaques «d’irrespectueuses envers lui et l’Organisation des Nations unies», en exigeant au Maroc à ce qu’il «veille au respect» de l’Instance onusienne. Une sorte de rappel à l’ordre par lequel Ban Ki-moon veut mettre le Royaume devant ses responsabilités au lieu que celui-ci tourne le dos aux Sahraouis lorsqu’encore il fait fi aux Résolutions de l’ONU, dont le Chef onusien a rappelé sa position inaliénable, de son «attachement au règlement du conflit du Sahara occidental». Ainsi, la situation d’isolement dans laquelle s’est renfermé le Maroc des suites des pressions internationales qui pèsent sur sa responsabilité quant à ses velléités de bloquer tout processus pouvant dénouer la question, a poussé le Makhzen à se tourner vers la population. En effet, la manifestation de Rabat n’est que le signe précurseur du malaise, dans lequel baigne désormais le gouvernement chérifien. D’ailleurs, le SG de l’ONU a interpellé le responsable diplomatique de s’expliquer sur le fait qu’un bon nombre de ministres ait pris part à la marche de dimanche. Pour répondre aux accusations portées contre lui, Ban Ki-moon a rappelé que sa récente visite des camps des réfugiés sahraouis vise à «relancer les négociations entre les deux parties du conflit, afin de parvenir à une solution politique juste et mutuellement acceptable qui permet l’autodétermination du peuple du Sahara occidental», affirme le communiqué de l’ONU. Des propos qui renseignent, on ne peut plus clair, sur la détermination du Chef onusien à poursuivre jusqu’au terme de son mandat à la tête des Nations unies qui prend fin en décembre 2016. Et au même responsable d’affirmer encore qu’il adhère étroitement à la Mission de la résolution de ce conflit comme le lui a assigné notamment le Conseil de sécurité.
Telle une réponse cinglante aux autorités marocaines qui tentent, tant bien que mal, de gagner du temps, en usant de faux-semblants, dans le but étant de capoter le processus de paix avec le Front Polisario. La réponse du Chef de l’ONU est formelle. N’en déplaise au Royaume, il compte inscrire le dossier sahraoui sur son agenda avant la fin de l’année, et affirme qu’il «allait œuvrer à faire avancer le processus». Dans cette optique, Ban Ki-moon compte soumettre, en avril prochain, son rapport sur le Sahara occidental au Conseil de sécurité.
Cela étant dit, il dit être «conscient» que certaines parties de l’organe sécuritaire de l’ONU continuent de bloquer le processus, allusion faite à la France. Il est bon de rappeler que le jour de sa tournée dans la région, ponctuée par un passage par Alger, où il a eu à discuter avec les responsables algériens, le roi marocain, Mohammed VI, se trouvait, quant à lui, en vacances chez le pays de François Hollande.
Farid Guellil

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