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Driencourt optimiste quant à l’avenir de la construction automobile en Algérie : «Renault et Peugeot sont prêts à jouer le jeu»

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S’exprimant, hier, sur les colonnes du Quotidien d’Oran, l’ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, est optimiste sur l’avenir de l’industrie automobile en Algérie. Mais, il demande d’accorder du temps aux constructeurs français, notamment l’usine Renault à Oran, ainsi que le projet Peugeot en cours prévu dans la même région.
Interrogé sur la polémique née au tour de l’usine PSA, dont les travaux de réalisation demeurent gelés, le représentant diplomatique défend l’image de marque et demande de faire confiance à la marque au Lion. «J’entends effectivement, ici où là des critiques ou des récriminations contre des constructeurs français mais pas seulement français, sur le taux d’assemblage, d’intégration ou les prix. Je suis allé visiter, il y a quelques semaines, avec notre consul général, l’usine Renault à Oran. Je n’y connais rien en voitures mais je dirai que Renault et Peugeot PSA sont, aujourd’hui, parmi les tout premiers constructeurs automobiles mondiaux», a-t-il tenu comme réponse à cette polémique. En effet, le dossier de l’industrie automobile en Algérie n’a cessé de faire des vagues depuis l’avènement du gel des importations et la volonté d’implanter en lieu et place d’une industrie locale. Récemment encore, c’est le projet Peugeot-Algérie qui a fait l’objet d’une polémique. Fin avril dernier, un agriculteur, parmi les expropriés des terrains accordés au constructeur français pour implanter son usine à Oran, a dénoncé «un bradage» des terres à vocation agricole. D’ailleurs, les travaux de réalisation de l’usine ont pris du retard et le dossier demeure gelé à ce jour. Sur ce, le représentant diplomatique Français estime que PSA a été lésée pour ainsi dire. «La France n’est pas devenue un pays industriel en un mois ou une génération, donc n’accablons pas Peugeot et Renault, cette dernière entreprise ayant deux ans d’existence en Algérie et PSA n’ayant même pas encore construit son usine», plaide Xavier Driencourt qui déplore les accusations portées à l’encontre de la maRque au Lion et appelle à «faire confiance à Renault et à PSA pour participer avec fierté, avec dynamisme mais aussi avec foi, à l’essor de l’industrie automobile algérienne. Mais donnons-leur le temps.» Enfin, l’ambassadeur français reste optimiste quant à la mise en place d’une vraie industrie automobile en Algérie.
C’est-à-dire, une industrie génératrice de richesse, créatrice d’emplois et autonome en terme des paramètres d’intégration. «Laissons-les faire leur travail en Algérie. Ces groupes sont prêts à jouer le jeu de la construction automobile en Algérie parce qu’ils savent que c’est un marché important pour eux», a-t-il conclu.
Farid Guellil

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