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DISPONIBILITÉ ET DISTRIBUTION DES PRODUITS DE BASE, CONTINUITÉ DES MARCHÉS DE PROXIMITÉ ET CONTROLE DES PRIX L’État passe à l’action

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S’exprimant hier lors de son passage sur la Radio algérienne, le ministre du Commerce, Tayeb Zitouni, a déclaré que « l’État devrait injecter des quantités supplémentaires de viande sur le marché, afin de briser le monopole et les prix. Il s’agit de 50 000 tonnes de viande rouge, en plus de 10 000 veaux et 20 000 tonnes de viande fraîche ». Dans ses témoignages, Zitouni a ajouté « que ces viandes concernent de nombreuses régions du pays ». « Il est déraisonnable d’acheter de la viande pour 2400 DA, alors que l’état la fournit à 1200 DA », a souligné le ministre. Dans le même contexte, il a indiqué que son département ministériel travaille « à livrer cette viande afin qu’elle puisse être consommée par les citoyens ». S’agissant des marchés de gros, le ministre du Commerce a précisé « qu’il existe de nombreux marchés en Algérie, mais cela ne suffit pas ». Et le MC de poursuivre : « Aujourd’hui, nous avons besoin de grands espaces modernes en vue d’une distribution régulière des produits. Il y a un plan d’action encadrant les réseaux de distribution pour qu’on ait une vue d’ensemble pour casser les spéculations ».

« Le contrôle des prix Des produits non subventionnés n’est pas du ressort du ministère »

Pour ce qui est de la hausse des prix, le ministre a affirmé que « le plafonnement et la baisse des prix des produits non subventionnés ne relèvent pas du ministère du Commerce », précisant que le ministère est chargé de contrôler les prix des produits subventionnés par l’état, quant aux autres produits, ils relèvent de la loi de l’offre et de la demande », ajoutant que « les services du ministère ont effectué, dans le cadre du contrôle des marchés et de la lutte contre la spéculation illégale, jusqu’au 22 mars, a enregistré 32 000 infractions, 4 poursuites judiciaires, ainsi que la saisie de 690 tonnes de produits, dont la valeur est estimée à 173 millions de dinars ».

« Mettre fin au chaos des importations et des transferts De fonds »
Concernant l’anarchie constatée dans les importations, il a révélé des pratiques antérieures qui sanctionnaient le trésor public et la production nationale, afin de maintenir ces importations. «Nous devons mettre fin au chaos des importations et du transfert des fonds, réglementer le marché et définir de nouveaux objectifs pour protéger le marché national», a-til déclaré. Zitouni a ajouté : «C’est vrai que l’importation crée des emplois, mais ce n’est pas une base solide pour relancer le processus de valeur ajoutée. La chose qui est présente dans notre pays et qui est disponible en abondance et en qualité ne doit pas être importée ». Dans le même sillage, le ministre a ajouté : « Nos produits fabriqués en Algérie sont bien meilleurs que ceux importés ». Le ministre du Commerce a également parlé des pratiques antérieures frauduleuses, afin de maintenir la porte d’importation ouverte. Il a déclaré dans ce sens : « Il y a eu, par le passé, des tentatives d’éliminer, malheureusement, certaines usines. Il y a quelques usines qui sont restées fermées pour ne pas produire d’une part, et pour garder la porte d’importation ouverte. Il y a eu un gaspillage honteux de l’argent public, ils ont puisé des milliards dans le trésor public, sans parler du gonflement des factures ». Zitouni a justifié ces fléaux par l’implication « de grands réseaux et une résistance médiatique, en vue de créer une opinion publique dissidente ». Le ministre du Commerce s’est également exprimé sur « la possibilité que les marchés de quartier se poursuivent tout au long de l’année, indiquant que l’Algérie « dispose de nombreux marchés privés et publics. Il existe également un programme d’ouverture de 550 marchés commerciaux, dont plus de 400 ont été ouverts à ce jour dans de nombreuses municipalités ». Zitouni a confié, dans le même contexte que, «si nous constatons que les marchés vont casser les prix, casser la spéculation, pourquoi n’allons-nous pas les maintenir tout au long de l’année ? »

« Pas de pénuries de produits de base »
Concernant la disponibilité des produits alimentaires de base, Zitouni a démenti tout problème de pénurie de ces produits. « Il n’y a pas de problème de pénurie en Algérie de produits de base, mais plutôt des problèmes de distribution ». Quant au plan d’approvisionnement du marché, notamment pendant le mois de Ramadhan, Zitouni a expliqué que le ministère « s’appuie sur l’approche partenariale entre commerçants et opérateurs économiques, et nombreuses améliorations ont également été apportées au plan d’action ». « Nous avons entrepris d’améliorer la stratégie nationale, afin de fournir tous les produits de base, sachant que la fluctuation était dans certaines régions, en raison du manque de contrôle précis sur le réseau de distribution. Aujourd’hui, nous cherchons à compléter un plan d’action avec tous les partenaires et ministères », a poursuivi Tayeb Zitouni.

« Nous produisons 3 fois les besoins »
Des citoyens en huiLe» Parlant de l’huile de table, le ministre a indiqué que «nous consommons 1 600 tonnes d’huile par jour, et en raison de l’augmentation de la demande, 4 600 tonnes supplémentaires ont été ajoutées», tout en précisant que «dans une période précédente, il n’y avait pas de chiffres précis et corrects, mais après avoir examiné les chiffres avec les producteurs, et après des réunions, nous avons fait le point sur les capacités des producteurs, qui sont aujourd’hui de 4 600 tonnes, soit 3 fois les besoins des citoyens ».

Hamid Si Ahmed

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