Accueil ACTUALITÉ DIPLOMATIE NATIONALE : Lamamra fait le bilan et aborde les défis

DIPLOMATIE NATIONALE : Lamamra fait le bilan et aborde les défis

0

La célébration, hier, de la Journée nationale de la diplomatie, a été l’occasion pour le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, de tenir une conférence de presse concernant les positions de l’Algérie sur les questions actuelles.

Les préparatifs du Sommet arabe sont terminés
Naturellement, l’essentiel de l’intervention de Lamamra a été consacré au Sommet arabe qui se tiendra à Alger les 1er et 2 novembre. Lamamra a confirmé que les préparatifs de ce rendez-vous sont achevés. Il a annoncé la venue du secrétaire général de la Ligue arabe pour la concertation que cette institution a, en pareille circonstance, avec le pays hôte et ce sera la phase finale du processus de préparation. Il a rappelé que le président, Abdelmadjid Tebboune, a tenu à adresser des messages personnels à l’ensemble des chefs d’État arabes et la dernière invitation sera remise aujourd’hui au président des Comores. Lamamra a insisté sur le contexte international  marqué par des bouleversements, et sur les décisions qui sortiront du Sommet pour imposer l’existence en force du monde arabe dans l’après Covid et l’après-guerre en Ukraine.

« Si les frères palestiniens s’unissent… »
A propos de la réunion des factions palestiniennes pour unifier leurs rangs, le chef de la diplomatie nationale estime que cela fait partie intégrante des conditions de succès du sommet arabe. « Si les frères palestiniens s’unissent, ce sera une base solide pour soutenir l’unité du monde arabe pour la victoire de la cause palestinienne et pour trouver des formes d’action renouvelées en relation avec les nouvelles données de l’arène moyen-orientale et internationale », a-t-il déclaré. Pour Lamamra, il n’y a aucun doute que le prochain sommet, qui se déroule dans des circonstances internationales  complètement différentes de ce qui était par le passé, sortira avec des résultats qui en feront un moment exceptionnel dans l’histoire de l’action arabe commune et particulièrement concernant les droits nationaux imprescriptibles du peuple palestinien et concernant les défis à relever par le monde arabe. L’initiative prise par le président Tebboune d’amener les Palestiniens à unir leurs rangs, est soutenue au plan arabe et accepté au plan palestinien, souligne le ministre des Affaires étrangères soulignant que l’Algérie a fait un travail préparatoire en coordination avec un certain nombre de dirigeants de pays qui se sont impliqués dans l’effort visant à la réconciliation palestinienne.

Algérie-France, une nouvelle page
À propos des relations algéro-françaises, Lamamra a confirmé qu’une nouvelle page s’était ouverte avec Paris après la récente visite de Macron, caractérisée par des conversations longues et profondes avec le président Tebboune.
« La compréhension entre les deux présidents était complète, et nous espérons maintenant que la vision que les deux Présidents ont développée et qui s’est cristallisée dans la Déclaration d’Alger, en particulier, sera mise en œuvre », a ajouté Lamamra. Il a expliqué que l’espoir de la partie algérienne est d’ouvrir une nouvelle page qualitative d’une manière qui réponde également aux exigences de la dignité et de la sécurité du citoyen algérien dans la diaspora, ainsi que des relations économiques selon un modèle gagnant-gagnant, dans le cadre des relations Europe-Afrique et Europe-monde arabe et à la lumière du rôle stratégique pris par les hydrocarbures sur la scène internationale et qui fait de l’Algérie un acteur fondamental dans la région et dans les relations économiques internationales.

Une valeur ajoutée aux BRICS
Lamamra a évoqué la diplomatie économique. « Parallèlement aux efforts de l’Algérie visant la réunification et le renforcement des piliers de la paix et de la stabilité régionale et internationale, la diplomatie nationale intensifie son activité économique à travers une stratégie globale d’orientation de la coopération internationale selon la logique de l’équilibre des intérêts, incarnant les objectifs de l’ambitieux programme de développement », a-t-il déclaré, soulignant que l’Algérie est en mesure d’apporter «de la valeur ajoutée au groupe BRICS».
M’hamed Rebah

Article précédentBAISSE DU POUVOIR D’ACHAT ET EMPRISE DE LA SPÉCULATION : L’Algérien moyen mis à rude épreuve
Article suivant6E RECENSEMENT GÉNÉRAL : Les délais prolongés jusqu’au 16 octobre