à moins d’une semaine de l’annonce de l’émissaire de l’ONU pour la Libye Bernardino Leon, sur un accord qui « devrait être signé le 20 septembre pour être appliquer à partir du 20 octobre », Le Congrès général national (CGN) siégeant à Tripoli, a fait savoir, hier, qu’il veut une «réponse positive» aux amendements qu’il a proposés à l’accord en négociations, avant de participer au prochain round des négociations de paix. Le responsable onusien a souligné, que l’accord pour mettre au conflit libyen, devrait être signé le 20 septembre courant » vendredi dernier, au second jour des travaux des négociations avec l’ensemble des parties libyennes, présente à Genève, notamment des membres du CSN. Celui-ci vient de faire savoir, qu’il prendra part au prochain round des négociations et qu’il voudrait au préalable voire ses exigences prises en compte. Il est à noter, que la formation du gouvernement d’union nationale et la désignation de son chef exécutif, sont les questions qui ont été abordées, parmi d’autres, avec Bernardino Leon, lors du dernier conclave inter-libyen, de Genève. «Nous avons réellement une chance de parvenir à un accord dans les prochains jours», a indiqué Léon, vendredi dernier, avant d’ajouter que « nous ne pouvons-nous permettre, la Libye ne peut pas se permettre, de rater cette occasion», a-t-il averti. Si le Congrès général national (CGN) siégeant à Tripoli a exprimé le veut de voire ses exigences satisfaites, par une «réponse positive» aux amendements qu’il a proposés à l’accord, avant de participer au prochain round des négociations de paix, Mahmoud Abdelaziz, un des membres du CGN, a ajouté, par ailleurs que «le climat est très positif et nous tenons à ce qu’il reste ainsi».
A moins d’une semaine des propos de Mahmoud Abdelaziz, le chef de la délégation du (CGN) s’est affiché, vendredi dernier, un «optimisme» après les discussions avec l’émissaire de l’ONU, et a même salué les «nouvelles idées» pour inclure les demandes d’amendements du CGN en vue de parapher l’accord en question. Ce responsable avait déclaré, pour rappel, à partir de Genève vendredi dernier, que «nous
(CGN : Ndlr) avons rencontré Bernardino Leon pendant cinq heures (…) «avait-il précisé avant d’ajouter «nous (CGN : Ndlr) avons parlé de tous les points que nous voulions aborder et cela a été une réunion productive et fructueuse» a déclaré Awed Abdesalek. Celui-ci avait affirmé que le responsable onusien du dossier libyen, Leon «a proposé de nouvelles idées et des procédures pour inclure les amendements demandés par le CGN» selon Awed Abdesalek. Indiquant à cette occasion, qu’il s’agit de «neuf amendements» ayant trait à des procédures, qui, avait-il indiqué «n’avaient pas été proposées dans le passé» affirmant, plus loin que « nous avons parlé de manière productive pour les inclure dans le projet d’accord» a-t-il souligné. Parmi les demandes formulées par les membres du CGN figurent, «le respect» du jugement de la Cour suprême basée à Tripoli ayant «invalidé l’existence même du Parlement de Tobrouk et l’exclusion des putschistes» en référence au général Khalifa Haftar, le chef de l’armée libyenne. Mardi dernier, le CGN a exprimé des critiques à l’émissaire onusien, Bernardino Leon pour «avoir rencontrer des militaires et des miliciens à son insu» a écrit, le président du CGN, Nouri Abousahmine, dans une lettre à l’émissaire onusien, Bernardino Léon. Il est à noter que le président du CGN porte également le titre de «Commandant en chef des forces armées». Lui emboitant le pas, le chef du gouvernement de Tripoli, non reconnu par la communauté internationale, a envoyé une lettre, avec notamment la même teneur, au Secrétaire général de l’ONU, Ban-Ki-Moon.
Karima Bennour
