Une conférence sur l’expérience de la Chine dans le développement des énergies renouvelables s’est tenue mardi en Zambie dans le cadre des efforts visant à aider le continent africain à diversifier son bouquet énergétique.
La Conférence 2024 sur le développement des nouvelles énergies Chine-Afrique et l’intégration internationale de l’industrie et de l’éducation a été organisée par l’Université d’énergie électrique de Shanghai en collaboration avec l’Institut national d’administration publique de Zambie (NIPA) sous les auspices de l’Organisation mondiale de développement et de coopération pour l’interconnexion énergétique (GEIDCO). La conférence a réuni des participants du monde universitaire, des praticiens de l’industrie et des décideurs politiques pour échanger leurs points de vue sur le développement des énergies renouvelables, tout en impliquant également des participants du Kenya, du Nigéria et de l’Afrique du Sud qui ont suivi les débats virtuellement. Gu Chunhua, président de l’Université d’énergie électrique de Shanghai, a déclaré que la conférence visait à tirer parti de l’expertise de l’université en matière d’énergie renouvelable et à intégrer les réalisations et la recherche technique de la Chine en matière d’énergie renouvelable avec les universités et les entreprises liées de Zambie.
« Grâce à cette coopération, nous souhaitons contribuer au développement du nouveau secteur énergétique de la Zambie, notamment en maximisant l’utilisation de ses abondantes ressources solaires et hydroélectriques », a-t-il déclaré. Selon lui, l’initiative s’aligne sur les résultats du Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC) de 2024, où la Zambie a signé un certain nombre d’accords sur le renforcement des capacités de développement énergétique du pays, ajoutant que la tenue de la conférence était une étape concrète pour mettre en œuvre les résultats du FOCAC et les directives des dirigeants des deux pays. Il a déclaré que l’université a reçu le soutien de GEIDCO, qui possède une connaissance approfondie de l’état de développement énergétique des pays africains et a établi une base solide sur le continent.
Il a déclaré que l’université envisage de prendre en compte les conditions spécifiques du continent et d’aider la Zambie et d’autres pays africains à maximiser l’utilisation de nouvelles ressources énergétiques pour soutenir l’approvisionnement en électricité et la construction écologique verte.
Mwape Chipala, secrétaire permanent par intérim du ministère zambien de l’Énergie, a exprimé sa gratitude pour les accords signés par la Zambie en Chine qui ont commencé à porter leurs fruits. Il a déclaré que la Zambie était prête à exploiter les différentes opportunités offertes par la Chine, notant que le secteur énergétique du pays était confronté à des défis complexes en raison d’une baisse de la production hydroélectrique causée par de faibles pluies.
Le directeur exécutif du NIPA, Jacob Malungo, a déclaré que le développement énergétique se trouve à un carrefour où l’innovation, la collaboration et la durabilité sont essentielles. Il a déclaré que la conférence cherchait à cultiver des partenariats mondiaux pour la transition vers les énergies renouvelables, ajoutant que la Zambie était confrontée à des défis sans précédent en matière de changement climatique qui ont affecté les régimes de précipitations et entraîné une réduction de la production hydroélectrique
R. I.
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