Décidément, rien ne passe sous silence avec notre actuel ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ali Aoun, en l’occurrence.
En effet, tout ce qui à trait désormais au secteur du médicament en Algérie, ne pourra outrepasser la réglementation en vigueur dans notre pays, notamment quand il s’agit des principes et positions de l’Algérie vis-à-vis de certaines causes non-négociables, à l’image de la cause sahraouie. Et cette fois-ci, c’est la société pharmaceutique privée d’Arabie saoudite basée à Ryadh, Tabuk, qui en a fait les frais. Présente à Alger dans le cadre de négociations de partenariat, ladite firme a présenté une carte géographique, où le Sahara occidental y est illustré comme appartenant au Maroc.
Ce qui n’a pas laissé de marbre notre ministre, qui s’est empressé de remettre à l’ordre les investisseurs saoudiens. « Vous devez rapidement corriger la carte géographique que vous avez présentée. Vous êtes ici en Algérie, et vous connaissez bien la position de l’Algérie en ce qui concerne l’affaire du Sahara occidental. Il ne faut plus présenter ce type de gaffe », a lancé le ministre algérien à l’encontre des représentants de la firme saoudienne. Par ailleurs, outre le devoir de « respect de la légalité internationale dans toute coopération économique», Aoun a fixé certaines exigences, sur le mode d’investissement prévu entre les deux parties, précisant que l’Algérie est « beaucoup plus intéressée par des médicaments vitaux, à l’instar des anticancéreux, plutôt que du savon », ajoutant que cette société doit se conformer aux conditions algériennes en ce qui concerne les objectifs tracés par ladite société dans sa stratégie d’investissement sur le sol algérien.
H. S. A.