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DÉPLOIEMENT DE LA DIPLOMATIE NATIONALE : Lamamra a fait le boulot à Paris

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En déplacement dans la capitale française, le weekend dernier, où il avait participé aux travaux de la 5e édition du « Forum de Paris sur la paix », le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, en sa qualité de représentant du président de la République, Abdelmadjid Tebboune a tenu, samedi dernier jour de la rencontre, une séance de travail avec son homologue de la République de Malte, Ian Borg.

Les discussions ont porté sur les relations entre les deux pays et les moyens de leur renforcement ainsi que nombre de dossiers régionaux et internationaux, selon un communiqué du ministère.
Les deux parties ont également « abordé les principaux dossiers sécuritaires et politiques et la situation économique au plan régional et international », indique la même source. Par ailleurs, les deux ministres ont convenu de « la nécessité d’intensifier la concertation et la coordination entre les diplomaties des deux pays, au niveau des organisations et les cadres de coopération liant l’Algérie et Malte à l’instar du Partenariat Euro-Méditerranéen, du Groupe 5+5 et de l’ONU ».
Vendredi, soit à l’ouverture de cette nouvelle édition, le chef de la diplomatie algérienne s’est entretenu avec ses homologues des Pays-Bas, du Sénégal, du Rwanda, de la Norvège, de la Croatie et de la Palestine, ainsi qu’avec le Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell. Les questions d’intérêts communs, les questions régionales et internationales étaient au menu de ces discussions bilatérales.
Placé sous le thème   « Surmonter la multicrise  », cet évènement intervient dans un contexte complexe marqué par une pandémie qui a aggravé les inégalités mondiales et un clivage géopolitique aigu né de la guerre entre la Russie et l’Ukraine avec des retombées politiques et économiques internationales. L’objectif de cette importante rencontre c’est d’examiner les principales problématiques dans le monde, proposer des solutions pour atténuer les chocs multiples et les conséquences socio-économiques des crises et éviter une aggravation de la polarisation mondiale qui hypothèque la coopération internationale.
Cette rencontre tenue à Paris du 10 au 12 du mois courant a réuni des chefs d’État et de gouvernements, des ministres, des  responsables d’organisations internationales gouvernementales et non gouvernementales ainsi que des acteurs du secteur privé.

Les chefs d’Etat africains boudent le rendez-vous
Le fait marquant dans cette édition parisienne reste, incontestablement, l’absence remarquée de plusieurs chefs d’Etat africains à ce rendez-vous jugé pourtant important à se référer aux objectifs tracés.
En effet, cette année, les chefs d’État du continent africain, pourtant destinataires d’invitations, ne s’étaient bousculés au portillon de Paris pour assister à ce Forum, organisé par le président français Emmanuel Macron. En 2021, le même évènement avait rassemblé douze (12) dirigeants du continent, dont le président ivoirien Alassane Ouattara, l’ancien président burkinabé Roch Marc Christian Kaboré, ou encore le chef d’État congolais Denis Sassou Nguesso. Pour cette dernière édition seuls trois (3) chefs d’Etat africains se sont donnés la peine de faire le déplacement à Paris.

Est-ce la fin de la lune de miel entre les deux parties ?
Interrogée par Jeune Afrique, une source élyséenne souligne que « l’agenda diplomatique est chargé avec la COP27 ». Il est vrai que plusieurs rencontres de haut niveau ont en effet, soit eu lieu, soit programmées notamment en ce mois de novembre entre les dirigeants africains, avec la conférence sur le climat de Charm el-Cheikh, le sommet de la Ligue arabe des 1er et 2 novembre ou encore la prochaine rencontre de la Francophonie, qui aura lieu à Djerba, les 19 et 20 novembre. Mais pour d’autres analystes les vraies raisons de ce boycott africain sont plutôt ailleurs. On évoque surtout la mise à l’écart de ses homologues africains par Emmanuel Macron au mois d’avril, lors du Sommet Afrique-France de Montpellier. En effet, le 8 octobre 2021, le président français organise un sommet auquel ses homologues africains ne sont pas invités. Cette attitude des Français est peut être restée en travers de la gorge pour les dirigeants africains.
Brahim Oubellil

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