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Déjouant les pronostics criminels des ennemis de l’unité nationale : la Kabylie dit “non” aux pyromanes

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La Kabylie a magistralement déjoué, hier, les calculs de tous les pyromanes, d’ici et d’ailleurs. Elle a, en effet, célébré dans le “calme” le 36e anniversaire du Printemps amazigh. Renvoyant, ainsi, à leurs «études» les professionnels de la manipulation qui, passant intentionnellement, sous silence, les formidables acquis, dont son officialisation récente en constitue l’une des expressions les plus marquantes, enregistrées dans le long combat entamé depuis des lustres, visant à la promotion de tamazight, voulaient faire de cette célébrationle début d’un cycle de revendications insensées, dont la finalité évidente est le démembrement du pays. Mais c’était compter sans le haut niveau de conscience de la population de cette région d’Algérie, et de ses élites politiques et intellectuelles qui leur a fait tôt saisir les desseins néfastes de ceux qui, après avoir commencé par brandir la revendication, relativement acceptable, dans le sens où elle ne remettait pas en cause l’intégralité territoriale du pays et l’unité de son peuple, de l’autonomie de la Kabylie, l’ont brusquement abandonné pour enfourcher la séditieuse monture de son autodétermination. Une revendication portée exclusivement par le MAK (Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie), dont la finalité précitée et la dangerosité transparaissaient également, et nettement, dans le moment choisi pour ce «changement de monture». Un moment marqué –est-ce un hasard ?- par la mise à exécution du vaste plan de reconfiguration de la carte politique du vaste espace arabo-sahélien auquel appartient l’Algérie. Surtout que l’axe principal de cette reconfiguration est précisément le démembrement, après une période de violences qui le rendrait inévitable, de nombre de pays le composant. Ce qui est loin d’être une vue de l’esprit, quand on voit la situation foncièrement dramatique dans laquelle sont plongés, aujourd’hui, des pays comme la Syrie, le Yémen, le Mali et, près de nous, la Libye ; des pays sur lesquels pèsent, présentement, de très sérieuses menaces de partition de leurs territoires respectifs. Et quand on regarde de plus près la sémantique utilisée par le mouvement de Ferhat Mehenni. Parler de «peuple kabyle», de «gouvernement kabyle», de «Kabylie libre et indépendante» et, depuis peu, «de situation coloniale» pour décrire la situation prévalant en Kabylie, ne va pas, en effet, loin de là, dans le sens de la préservation de l’unité nationale, et de l’intégrité territoriale du pays. De là, à l’évidence, son rejet par la majorité écrasante de la population de la Kabylie. Surtout que son président assume, ouvertement, ses accointances avec le Makhzen marocain et l’Entité sioniste ; les deux «enfants gâtés» de l’Occident pour lesquels la déstabilisation de l’Algérie est une des priorités majeures de leurs politiques étrangères respectives. Et qu’il vient de recevoirà la veille –est-ce un hasard, là aussi ?– de la célébration précitée du 36e anniversaire du Printemps amazigh, le soutien d’un personnage sinistre ; le mal-nommé Bernard-Henri Lévy, dont les convictions sionistes ne sont un secret pour personne. Et dont le rôle dans la destruction de la Libye est tout aussi patent. De là à affirmer que ce soutien n’a d’autre objectif que le démembrement de l’Algérie est un pas que tout patriote sincère franchit allègrement. Ce que tous ceux qui, en Kabylie, ont contribué à une célébration dans le calme du 36e anniversaire du Printemps amazigh ont fait…
Mourad Bendris

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