Les plages, les criques ou encore sa superbe baie de Chettaïbi et autres sites forestiers de la Coquette, avec leurs noms enchanteurs, uniques dans le pays de par leur diversité et leur attractivité, vous invitent à faire une halte dans cette région côtière et touristique de l’Est du pays. Qu’il s’agisse d’El Qatara, de Saint-Cloud, de Chapuis ou Toch, de Belvédère ou la Caroube, la plage militaire, de Aïn Achir et des criques ou du magnifique les Viviers à Ras El Hamra sans oublier Oued Bekrat, à Séraidi ou Sidi Salem et Chettaïbi avec sa magnifique baie, ces sites naturels sont une destination de rêve pour la détente et le repos.
Violant l’intimité des coquets villages blancs ou s’attabler à la terrasse d’un café, est toujours une partie de plaisir pour les vacanciers et estivants y affluant en pareille période des quatre coins du pays, comme l’attestent si bien les plaques d’immatriculation de l’impressionnant nombre de véhicules sillonnant les rues et ruelles de ce coin paradisiaque. La beauté éclatante des nombreux sites naturels de cette région s’offre au visiteur dès les premiers instants de son arrivée dans la wilaya ‘’23’’ qui peut s’enorgueillir de son interminable littoral, véritable Eden sur terre.
Depuis la plage d’El Quettara, première destination touristique de choix, située le long du boulevard Sidi-Brahim, jusqu’à la Baie de Chettaïbi, le visiteur demeure fasciné par autant de splendeurs. La succession de plages, criques, falaises au nombre incalculable, caps rocheux, souvent escarpés, forêts denses, donnant naissance à des façades maritimes belles et variées, sont autant d’atouts incitant les estivants à venir découvrir cet espace qui offre un beau paysage naturel de détente et de loisir.Il va sans dire que la wilaya d’Annaba recèle l’ensemble des potentialités naturelles à même de lui conférer indéniablement une place de premier choix dans le contexte d’un tourisme compétitif et dont le village de Seraidi en est, de l’avis de nombreux visiteurs, le précurseur. La coquette ville d’Annaba qui n’est plus à présenter, s’est parée de ses plus beaux atours pour accueillir comme il se doit, touristes et estivants. Rues bariolées et nettoyées, parasols parsemant le long du rivage, magasins bien achalandés, terrasses des restaurants et cafés bien aménagés, ont d’ores et déjà commencé à recevoir, bras ouverts, les vacanciers en quête de détente et de repos, se pressant de profiter des derniers jours de l’été qui fut écourté par le mois de Ramadhan. Il fait un magnifique soleil et la mer frémit à peine sous les caresses d’une légère brise marine, laissant rêveur une bonne partie des amoureux de la grande bleue.La canicule sévissant ces derniers temps sur la région avait ‘’précipité’’ au mois de juin dernier l’arrivée des premiers baigneurs- composés principalement de familles- dont le nombre est allé crescendo après le mois de careme. Il vrai que généralement à Annaba, la première quinzaine de juin, est consacrée à la réservation des lieux de séjour qui varient, faut-il le rappeler, en fonction des capacités de chacun.
Mais il a fallu attendre l’annonce des résultats de tous les examens scolaires et le début des congés annuels pour voir la ville ‘’se débarrasser’’ de sa léthargie et hibernation avec le ‘’débarquement’’ de nombreux estivants et touristes dont le nombre augmente d’année en année dans cette région aux paysages féeriques. Tout au long de cette période estivale, l’autochtone retrouve, non sans une certaine note de gaieté, ses amis d’un jour ou d’un mois, le va-et-viens incessant et dynamique de vacanciers s’adonnant à de longues promenades sur la ‘’belle’’ corniche de la ville ou attablés autour d’un plat de poisson cuisiné maison, typiquement annabi. La coquette, en se transformant en une cité de vacances, présente à l’estivant un menu assez varié ou le plus exigeant en matière de nature trouvera son compte. En effet, toutes les activités s’orientent vers le tourisme et un air de fête s’installe dans la cité, au grand bonheur des uns et des autres.Rues et ruelles sont envahies par la foule gaie et bigarrée des vacanciers, bronzés créant une atmosphère des plus joyeuse.
Les soirées d’été, est l’autre aspect attractif caractérisant pareille période de l’année. Si plusieurs d’entre eux préfèrent déguster des rafraîchissants sur les terrasses tout en contemplant de loin les bateaux, décor qui demeure un spectacle prenant, nombreux sont ceux également qui s’adonnent à des randonnées pédestres, histoires de se dégourdir les jambe à la suite d’une journée bien chargée au bord de l’eau ou bien profiter des soirées artistiques en plein air, organisée tout l’été.
C’est un véritable paradis que dame nature a fait ‘’don’’ à ce coin qui commence à connaître un certain modèle de développement en matière de tourisme, d’autant que certaines de ses plages se sont fait une réputation dépassant nos frontières. De par sa position géographique stratégique, les touristes peuvent bénéficier des atouts offerts par la métropole, soit un aéroport international, un port de voyageurs et une gare ferroviaire de grande envergure.
Dans ce coin, le touriste a l’embarras du choix. Les amateurs de moules et autres coquillages trouveront ces produits à portée de main au niveau de ses plages et autres sites non gardés. Les nombreux vestiges historiques comme la basilique Saint Augustin ou autres ruines retraçant le passage des civilisations et témoignant d’un passé prestigieux de la région d’Annaba, restent eux aussi à découvrir. Les visiteurs peuvent se payer quelques souvenirs à l’exemple des ustensiles de cuisine en terre cuite et bien d’autres curiosités. Cette carte postale riche et variée vous incite à ne pas ‘’bronzer idiot’’, d’autant plus qu’Annaba »propose » tous les ingrédients nécessaires à un séjour inoubliable. Annaba avec sa Marina est incontestablement une destination de rêve.
Khedidja B.
