Dans un entretien accordé au célèbre journal égyptien « Al Ahram » paru dans son édition d’hier, le ministre de la Communication, Ammar Belhimer, est revenu sur le processus de renouvellement des institutions nationales élues dans le cadre de l’Algérie nouvelle initiée par le président Tebboune. Ainsi, en réponse à une question sur la nouvelle scène politique en Algérie, le ministre de la Communication a affirmé que l’Algérie « est sur la voie d’élargissement et d’approfondissement de la démocratisation de ses institutions souveraines nationales conformément aux engagements du président de la République contenues dans son programme et sa campagne électorale ». « La concrétisation de ces engagements a été lancée à la faveur de nouveaux mécanismes et système juridique devant permettre à une grande partie du peuple de participer aux différentes échéances, notamment les jeunes et la femme comme énoncé dans la nouvelle loi électorale », a-t-il ajouté. Belhimer a souligné, dans ce sens, que l’Algérie « poursuivra son parcours plus confortablement » avec l’existence d’une Assemblée populaire élue qui représente la volonté du peuple algérien et répond à ses aspirations quant au changement souhaité lequel a été exprimé lors de son Hirak béni le 22 février 2019 qui a permis de faire la rupture avec l’ancien mode de gouvernance ».
Concernant la coopération bilatérale en matière de lutte contre les organisations terroristes et les mouvements extrémistes, le ministre a soutenu que le terrorisme était devenu « un phénomène mondial transfrontalier exigeant des pays et gouvernements des solutions concrètes pour éradiquer ce phénomène criminel », rappelant que l’Algérie « n’avait pas échappé aux affres du terrorisme barbares durant les années 1990, tout comme l’Égypte ». Pour le ministre de la Communication, cette expérience a donné lieu à l’émergence d’ « une nouvelle approche » à double sens. Le premier consiste à « éliminer l’extrémisme et à tarir les sources de financement du terrorisme », tandis que le second consiste à « œuvrer à une relance économique, sociale et politique globale permettant aux peuples de la région la réalisation de leurs aspirations pour vivre en sécurité et en paix et l’accès à une vie digne dans un état de Droit ». Cette approche bilatérale « a de tout temps été défendue par l’Algérie qui a appelé à la nécessité de privilégier les solutions nationales à travers le dialogue entre les enfants du même pays loin des ingérences étrangères et les tensions des intérêts internationaux. L’expérience a prouvé que cette démarche a permis de trouver des solutions réalisables et de parvenir à des résultats concrets à même de rétablir la sécurité et la stabilité », a rappelé le ministre de la Communication.
R. N.