Les forces d’occupation sionistes ont perpétré trois massacres contre des familles dans la bande de Ghaza au cours des dernières 24 heures, faisant 37 martyrs et 73 blessés.
Les équipes médicales ont récupéré hier les corps de 20 martyrs à Rafah et dans les villes orientales de Khan Younès, au sud de la bande de Ghaza. Au 298e jour de l’agression, des sources médicales ont rapporté que les corps des martyrs ont été récupérés à Rafah et dans les villes d’Al-Qarara et de Bani Suhaila, à l’est de Khan Younès, après le retrait des forces israéliennes de ces zones. Par ailleurs, neuf civils palestiniens ont été tués lors de raids israéliens ciblant le camp de réfugiés d’Al-Breij, au centre de la bande de Ghaza. Les avions de guerre israéliens ont attaqué le centre de la bande de Ghaza, tuant neuf Palestiniens dont les corps ont été transportés à l’hôpital d’Al-Awda. Alors que les équipes de secours et les citoyens palestiniens ont réussi à retirer environ 300 corps de martyts dans la ville de Khan Younès, après le retrait de l’armée de l’occupation israélienne. Les équipes ont révélé qu’ils ont reçu environ 200 rapports de disparition de civils de l’est de Khan Younès. De plus, ils avaient récupéré 42 martyrs de la ville de Bani Sahila, et qu’ils étaient en train de récupérer les autres martyrs de la ville après la fermeture des routes et la destruction de 90% des infrastructures. Ils ont affirmé que l’occupation avait empêché ses équipes de récupérer les blessés, ce qui avait entraîné leur mort et la décomposition de leurs corps, en violation des droits fondamentaux. Des sources médicales palestiniennes ont annoncé que le nombre total de martyrs dans la bande de Ghaza a atteint 39 400, dont la majorité sont des femmes et des enfants, depuis le début de la guerre de génocide le 7 octobre 2023. Le bilan des blessés s’élève à 90 996, tandis que des milliers de victimes restent sous les décombres ou dans les rues, inaccessibles aux équipes de secours en raison des conditions imposées par les forces d’occupation.
L’UNRWA dénonce le déplacement forcé des habitants
L’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a signalé que les ordres d’expulsion forcée émis par les forces d’occupation israéliennes sont devenus une réalité quotidienne pour les habitants de la bande de Ghaza. Depuis près de dix mois, ces expulsions contraignent les résidents à se déplacer en permanence à l’intérieur de Ghaza pour échapper aux bombardements intensifs. « Les familles sont obligées de se déplacer sans cesse, car la sécurité est inexistante partout dans la bande de Ghaza, » a indiqué l’UNRWA dans un message publié sur le réseau social X. L’agence onusienne a réitéré son appel à un cessez-le-feu immédiat, soulignant que Ghaza est assiégée par les attaques israéliennes depuis près de dix mois. L’UNRWA a également rapporté que neuf personnes sur dix ont été déplacées de force dans la bande de Ghaza, mettant en garde contre l’apparition de plusieurs épidémies parmi les déplacés. « Les familles palestiniennes cherchent refuge où elles le peuvent à Ghaza, se retrouvant dans des écoles surpeuplées, des bâtiments détruits par les bombardements israéliens ou dans des tentes de fortune installées sur le sable ou au milieu des ordures, » a déploré Philippe Lazzarini, commissaire général de l’UNRWA, dans un message sur X. Malgré les efforts de l’entité sioniste pour écraser la résistance populaire à Ghaza, les Palestiniens, maintenant à la sixième génération après la Nakba de 1948, continuent de résister et de refuser une nouvelle Nakba, persistant dans leur détermination face aux crimes et aux génocides perpétrés contre eux. La même agence a rapporté que depuis le 7 octobre dernier, environ 40 000 cas d’hépatite épidémique ont été enregistrés dans la bande de Ghaza, dans un contexte de conditions sanitaires dégradées qui favorisent la propagation de la maladie. Dans un rapport publié hier sur son site web, l’UNRWA a indiqué que les centres de santé et les refuges de l’agence à travers Ghaza signalent chaque semaine entre 800 et 1 000 nouveaux cas d’hépatite épidémique. Depuis le début de l’agression israélienne contre Gaza, qui dure depuis 10 mois, le total des cas d’hépatite a atteint environ 40 000. L’UNRWA a également souligné que les conditions sanitaires sont extrêmement préoccupantes, ce qui facilite la propagation de la maladie.
Les forces sionistes détruisent les réservoirs d’eau À Rafah
Le porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme, Jeremy Lawrence a affirmé que le droit international humanitaire interdit strictement le bombardement d’un réservoir d’eau par l’armée d’occupation israélienne dans la ville de Rafah, au sud de la bande de Ghaza. Lawrence a expliqué que, selon le droit international humanitaire, il est formellement interdit d’attaquer des installations essentielles à la survie de la population civile, telles que les ressources en eau. Il a souligné qu’Israël a un bilan documenté de manquement à la responsabilité concernant ces violations. Il a ajouté qu’il est impératif de trouver des solutions internationales pour combler le déficit de responsabilité en Israël. Une vidéo montre des soldats de l’occupation faisant exploser le principal réservoir d’eau du quartier de Tal al-Sultan, à l’ouest de Rafah, ce qui exacerbera la crise de l’approvisionnement en eau potable dans la ville. Les forces d’occupation détruisent délibérément les réseaux d’eau, les puits et les usines de dessalement dans la bande de Ghaza, aggravant ainsi la pénurie d’eau potable pour les citoyens et entravant l’entrée du carburant nécessaire au fonctionnement des installations de dessalement.
M.Seghilani
