La 5e édition de la semaine culturelle sud- coréenne s’ouvrira demain et se poursuivra jusqu’à samedi prochain à Alger, avec au menu plusieurs activités se rapportant à la gastronomie, la culture, la calligraphie, la musique, le cinéma, et le sport, a fait savoir l’ambassadeur de la Corée du Sud à Alger, Lee Eun-Yung.
Le coup d’envoi de cette édition sera donné à la résidence de l’ambassadeur sur les hauteurs de la capitale où plusieurs activités de gastronomie sont prévues afin de mettre en valeur « la richesse et la diversité » de la cuisine sud-coréenne. En outre, lundi prochain verra l’organisation de la 5ème session du concours de la langue coréenne avec la participation d’étudiants algériens sur des thèmes relatifs « aux similitudes et différences entre les deux cultures, algérienne et coréenne ». La 3ème journée de cette semaine culturelle sera marquée par un concert de musique classique qui sera organisé à la salle Ibn Khaldoune et animé par l’orchestre symphonique des jeunes de la ville de Busan (Sud-Est), dirigé par le maestro Lee MyungKyun, en présentant un programme « riche et varié» de la musique classique et moderne, tiré des deux répertoires, coréen et européen. En ce qui concerne le 7ème art, plusieurs films sud-coréens sont programmés le mercredi prochain, à la salle Ibn Khaldoune, à l’instar du film biographique « AnarchistFromColony » (2017), de son réalisateur Lee Joon-ik, et celui de « Detective Ka » (2015), réalisé par Kim Sok-yun. La clôture de cette semaine sera marquée par l’organisation d’un tournoi sportif de Taekwondo à la salle multisports « Harcha Hassan ». Dans ce cadre, l’ambassadeur de la Corée du Sud s’est réjoui « des relations multisectorielles » entre son pays et l’Algérie, qui ne cessent de s’intensifier et de s’élargir au cours des dernières années », rappelant, en particulier, « le volet économique, notamment le volume de l’échange commercial entre les deux pays qui a atteint l’année dernière près de 2,5 milliards de dollars». Il a aussi estimé que «la semaine sud-coréenne en Algérie jouait un rôle important dans le raffermissement des relations d’amitié et de coopération bilatérale». Aussi et suivant les activités programmées cette semaine, il ya lieu de rappeler également que le 21e Forum international sur les programmes de tourisme et d’hôtellerie (FIPTSOH) se tiendra, demain dans l’apès-midi à l’hôtel El-Aurassi. Par ailleurs, il y a lieu de noter qu’une autre activité culturelle marquant le 7e Festival de la poésie populaire algérienne dite «Melhoun», dédié à la mémoire de son fondateur, Sidi Lakhdar Benkhelouf, se tiendra aussi du mercredi jusqu’au vendredi prochain à Mostaganem, a annoncé son commissaire, Abdelkader Bendamèche. Dédié au texte poétique populaire, ce festival verra la participation d’une dizaine de poètes venus, outre Mostaganem, de Biskra, El Bayadh et Relizane, entre autres. Des concerts de chants melhoun (bédouin et chaâbi), animés par Abdelkader Chercham, Chaôu et Cheikh Ould El Houari, sont au menu de cette édition qui se tiendra au théâtre régional Djilali-Benabdelhalim. Le programme prévoit également des déclamations poétiques en plus d’une rencontre scientifique sur « l’apport de la poésie melhoun dans l’écriture de l’histoire». Un hommage sera rendu à Belkacem Ould-Saïd et Cheïkh Zerouk Daghfali, grands noms du Melhoun, à travers la projection de deux documentaires consacrés à la vie et l’œuvre des deux poètes. Considérée comme un «grenier» dans lequel puisent notamment des paroliers et des chanteurs du chaâbi et du hawzi, la poésie melhoun constitue, en plus des documents et témoignages, une «matière » pour l’écriture de l’Histoire. Institutionnalisé en 2003, le Festival culturel national de la poésie Melhoun vise à valoriser et à promouvoir les poètes et la poésie populaire (bédouine et citadine).
Lilia Sahed