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Crédit à la consommation : les banques prêtes

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Une fois les listes des produits que la banque pourra financer sera entre ses mains, l’opération d’octroi des crédits sera lancée, aussitôt.
Le directeur général de la Banque de développement local, Mohamed krim, a indiqué, hier, concernant le lancement du crédit à la consommation que les banques ont mis en place tous les mécanismes nécessaires pour l’octroi des crédits aux demandeurs. S’exprimant au forum du quotidien El-Moudjahid, le responsable affirmera que la Centrale des risques est opérationnelle, en attendant la liste des produits que la banque pourra financer. «Les banques sont prêtes à prendre en charge toutes les demandes dans ce domaine», dira-t-il, précisant que la banque commencera à accorder les crédits une fois qu’elle aura la liste des produits qu’elle pourra financer». Krim signalera, dans ce sens, que le travail se fera d’une manière à ne pas réduire la balance commerciale de la banque.
Toujours dans le même sujet, le P-DG de la BDL assure que toutes les banques étatiques ou privées sont concernées par l’octroi du crédit à la consommation. À une question sur ce volet, il répondra que «les banques privées sont les plus motivées à accorder des crédits». Il ajoute, en outre, que tous les Algériens travaillant dans le secteur privé ou public pourront adhérer à cette formule, bien entendu s’ils répondent aux conditions déjà fixées. S’agissant, par ailleurs, de l’opération de bancarisation des fonds informels, lancée depuis août dernier, Mohamed Krim, qui était en compagnie du directeur général du crédit populaire algérien (CPA), Omar Boudieb, a révélé que celle-ci a drainé plus de trois milliards de dinars jusqu’à maintenant.
Les banques ont mobilisé tous les moyens nécessaires pour bien mener, a-t-il précisé à ce titre, l’opération de la mise en conformité fiscale, volontaire, qui a drainé, depuis son lancement, entre 3 et 3,5 milliards de dinars au niveau de toutes les banques. Selon le premier responsable de la BDL, les capitaux circulant dans l’informel représentent 26% de la masse monétaire présente sur le marché, tandis que l’objectif fixé est de drainer au moins 10 à 15% de cet argent, ajoutant que ces montants permettront aux banques de les exploiter pour contribuer dans le financement des entreprises et de l’économie nationale. Selon la Banque d’Algérie, l’argent liquide circulant dans l’informel oscillerait entre 1 000 et 1 300 milliards DA. Pour assainir le secteur informel, la loi de finances complémentaire 2015 permet aux détenteurs de fonds, hors circuit bancaire, de déposer leur argent auprès des banques dans le cadre d’un programme de mise en conformité fiscale, volontaire, contre le payement d’une taxation forfaitaire libératoire au taux de 7%, convient-il de rappeler. L’opération est en vigueur depuis mi-août dernier et devrait durer jusqu’à fin 2016. Dans ce contexte, le P-DG de la BDL a estimé que la culture bancaire en Algérie posait problème, puisque «les Algériens n’ont pas conscience de la nécessiter de l’épargne». S’agissant d’autre part du paiement électronique et du E-paiement, Mohamed Krim a relevé que les objectifs ont été fixés pour juin 2016, pour la mise en place de ce système. «C’est une nécessité et une obligation, puisque dans la plupart des pays développés les chèques n’existent plus», soutient-il.
Ania Nait Chalal

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