Accueil Spor Craintes finalement confirmées : La violence est bel et bien là.. !

Craintes finalement confirmées : La violence est bel et bien là.. !

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La violence. Fallait, toujours, en reparler. Et elle s’impose à nouveau et depuis Tizi aux décors. Hideux bien entendu…

Azouaou Aghilas

Rien vu venir ?
Plus que de l’incompréhension, de l’indignation en Kabylie après la triste fin de la non moins (elle devait l’être et tous les ingrédients étaient réunis) super affiche ayant opposé la JSK au CRB (succès sans appel et mérité des Belouizdadis sur le terrain des premier nommés, sur le score sans appel de 3-0 SVP), des supporters, surexcités, ayant décidé de «plier» à leur manière la fête qui s’annonçait belle et qui a failli tourner finalement au drame. Résultat des courses, les «Canaris» devront, sous le coup du huis-clos, verser, en plus d’une une amende de 200.000DA et le remboursement, au gestionnaire des installations, des frais inhérents aux dégâts matériels à l’intérieur du stade, se passer fatalement de leur public pour la bagatelle de 4 rencontres, dont deux loin de leurs bases. Verdict toutefois clément que celui rendu par la LFP en raison de la gravité des incidents, estime-t-on. On n’a rien vu venir? Retour sur un événement raté et ce détour, par Alger, bien inutile pour (c’est ce qu’on s’est permis, entre autres, d’écrire sans démenti de la partie concernée faut-il le souligner avec regrets et nos lecteurs doivent bien s’en souvenir) cette fameuse délégation d’experts britanniques venus (en principe) mettre leur longue expérience en la matière (lutte contre la violence dans les stades) et comment ou par miracle (terme inapproprié dans ce cadre lorsqu’on sait les moyens mis par les Britanniques pour en sortir vainqueurs) le mal, un vrai phénomène, a été combattu puis circonscrit avant d’être tout simplement éradiqué. Inutile parce qu’on ne nous a rien dit sur cette «initiative» ou ce comptait faire la Faf face à la déferlante, l’épisode malheureux de mardi soir et ce «classic» JSK- CRB terni par la réaction violente d’une petite partie des fans kabyles s’imposant, malheureusement en cinglant rappel à l’ordre. La preuve, par une fin de match de cauchemar et des dégâts pas seulement matériels, que le pire est à craindre à l’occasion d’un nouvel exercice mal parti et n’augurant rien de bon. On en parlait dans notre livraison du 14 septembre dernier où il était question (pas de réponse donc supputations plus ou moins «vraies» et la Faf n’a pas jugé utile de communiquer sur un sujet sensible remis sur le tapis par une partie «étrangère») de ce mal profond qui, en plus de la combine, mine nos compétitions en football, qu’est cette hydre à sept têtes qui donne du fil à retordre aux responsables chargés de la sécurité dans notre pays. Stades en tête et autres enceintes d’où il n’est jamais évident de sortir indemnes à l’occasion de rencontres plus qu’électriques. Chargées de dangers et les scènes de violence vécues par le public du «1er Novembre» de Tizi Ouzou (parmi lequel des familles ayant fait le déplacement avec femme et enfants) ne constituant qu’une nouvelle étape dans ce bourbier (dans tous les sens du mot), ce cercle «vicieux» dans lequel semblent s’installer nos formations. Peurs et traumatismes en prime. Assurées, les étincelles ne manquant pas pour mettre (et le mot n’est pas assez fort pour rendre compte des mentalités en cours) le feu aux poudres.

Le cœur à rien
Qu’est-ce qui s’est dit (c’est la question somme toute logique qu’on posait aux responsables de la Faf) entre la partie algérienne et cette fameuse délégation d’experts britanniques venus (en principe) mettre sa longue expérience en la matière (lutte contre la violence dans les stades) et comment les hooligans ont pu être mis hors d’état de nuire ? Motus et bouche cousue, c’est pourquoi on ne s’est pas empêché de penser (on le pense toujours) à un canular, l’interrogation restant entière. Plus que cela, on croisait à l’occasion les doigts non sans craindre au passage que «dame» violence, toujours en embuscade, ne reprenne la «une» de l’actualité dans un football algérien qui nous a appris à ne jurer de rien et qu’il fallait (plus tôt que prévu, le «signal» est venu d’une enceinte où l’on s’attelle à «réserver» la place qui est due à la gent féminine, et donc aux familles, depuis la seconde moitié de l’exercice écoulée, l’antre du onze phare du Djurdjura nous offrant de belles images de travées colorées, plus que cela, quelques raisons de croire que dans ce monde de brutes, il y avait encore de la place à une cohabitation jugée impossible) se rendre à l’amère évidence que les appels au calme et autres «promesses» jamais tenues, car impossibles à tenir, ne sont «balancées», un peu n’importe comment car sans convictions, que pour «amuser» (ça n’amuse personne) la galerie. Au moment où l’on planchait sur un autre casse-tête (qui a dit priorité ?) qui a tout l’air d’une drôle de poudrière (c’est tout comme et il y a dangers), les mauvais génies (dans la ville des Genêts, l’on se demandait, à forte raison, sur les motivations de cette partie du public qui a décidé de fausser la partie et renvoyer, violemment, la nouvelle direction kabyle à des doutes quant à la faisabilité de son plan de remise sur orbite d’un prestigieux sigle qui n’a pas mis beaucoup de temps pour reprendre son envol avec un titre de vice-champion d’Algérie prometteur et un ticket pour la phase des «poules», dans l’édition en cours de la ligue des champions africaine, à portée des pieds de ses nouvelles stars) ont décidé, dans l’incompréhension unanime et devant le peu de répondant de «décideurs» toujours dans l’impasse lorsqu’il faut passer aux choses sérieuses, la lutte contre la violence ne semblant pas figurer dans la liste des priorités, que la «fête» était finie.
Casse et frayeurs comme arguments «convaincants.» Et les «experts» du monde entier, fussent-ils britanniques et leur long vécu en la matière, n’y pouvant apparemment mais. Des questions ? Beaucoup. Sans réponse malheureusement. Qui demeurent les mêmes que celles amenant le supporter non violent et autres amoureux du beau jeu à déserter ces lieux infâmes que sont devenus nos vieillottes enceintes qu’on nous vend en véritables chimères.
Comme celles (ça ne fait rire plus personne) qu’après la couronne de champion d’Afrique ramenée d’Egypte, il serait temps de postuler (on en a les moyens, qu’on nous assure) à accueillir la messe biennale du jeu à onze continental. Que dire de plus que ce qui se dit à l’arrivée de chaque journée de championnat sur laquelle plane l’ombre de violences inouïes, destructrices et ouvertes sur le pire. Des craintes justifiées et des drames à répétition. Plus le cœur d’en dire plus. On n’a rien vu… venir
A. A.

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