Finalement, la FAF ne boycottera pas la coupe arabe des clubs malgré les menaces qu’elle avait proférées dans ce sens depuis l’incident intervenu à AbuDhabi entre le vice président de l’UAFA, Mohamed Raouraoua, et le membre du bureau fédéral Amar Bahloul.
Ainsi, l’Algérie devrait être représentée pour l’occasion par trois clubs. À noter que le tirage au sort du tournoi arabe devrait avoir lieu le 24 juillet prochain, le coup d’envoi de la compétition quant à lui sera donné le 20 août, avec le déroulement d’un tour préliminaire, (retour le 28), les matches de cette compétition auront lieu en aller-retour jusqu’en finale, cette dernière aura lieu dans un stade désigné à l’avance, et la saison prochaine, l’honneur sera au Maroc et sa capitale Rabat qui succédera à Abu Dhabi. La compétition qui offrira à son vainqueur 6,5 millions de dollars portera le nom de Mohamed VI. Il est utile de rappeler que la FAF avait menacé de boycotter cette compétition au lendemain de l’incident sus mentionné. Un incident qui a fait très mal à Bahloul et à la FAF qui avait publié un communiqué menaçant de boycotter la compétition si Raouraoua ne présentait pas ses excuses, chose qu’il n’a jamais faite. Raouraoua, pour sa part, s’est dit étonné par le communiqué, décrivant ce qui s’est passé comme étant un différend personnel, précisant que la scène a eu lieu dans un hôtel et non pendant les travaux de l’AG de l’UAFA.
Ainsi, deux clubs algériens sont déjà invités à l’épreuve, à savoir, le MCA et le CSC. Un choix qui a suscité la colère de la JSS, quatrième au classement de la Ligue 1. La direction de ce club s’est déclarée d’ailleurs « étonnée » du choix et des invitations adressées par l’Union arabe de football (UAFA) aux deux clubs précités pour prendre part à la Coupe arabe, alors qu’ils ont terminé le championnat de Ligue 1 derrière la JSS. « L’invitation adressée à ces deux clubs pour participer à cette compétition est une aberration », a résumé le président du conseil d’administration du club de la JSS, Mamoun Hamlili, en réaction à ce choix de l’UAFA. « Notre quatrième position au classement général du championnat n’a pas joué en notre faveur et nous nous demandons que fait la FAF pour valoriser les équipes méritantes », poursuit le premier responsable de la JSS qui veut que les clubs de la Ligue 1 Mobilis « soient traités sur un pied d’égalité et que la chance soit donnée à chacun d’entre eux pour qu’il puisse évoluer dans les compétitions arabe ».
Aux dernières nouvelles, on apprend que la FAF a le droit d’engager un troisième club dans cette compétition, et tout indique que son choix sera porté sur le club du sud-ouest du pays. Voilà qui devrait calmer les ardeurs de la JSS.
Hakim S.