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COTÉ HIER MATIN, À 50,45 DOLLARS : Le Brent à son plus bas niveau depuis août 2017

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Les cours du pétrole peinent à rebondir ces derniers jours. Ils ont perdu plus de 6% lundi dernier, et ils pointent à leurs plus bas niveaux depuis plus d’un an.

Hier, tôt, dans la matinée, le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en février, perdait 3.35 dollars, soit 6,2% atteignant la barre des 50,45 dollars, un niveau plus vu depuis août 2017. De son côté le baril de light sweetcrude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en février, prenait 24 pour cents, enregistrant ainsi 42,77 dollars dans les échanges électroniques en Asie. Enregistrant une offre abondante par la surabondance de l’offre de l’or noir, sur le marché international, l’affaiblissement de la demande, à cause des perspectives de ralentissement économique mondial, dont celui des États-Unis, en tête, les incertitudes politiques émanant de la Maison Blanche, notamment sur le commerce et sa politique aux frontières, sont également des facteurs de risques, qui pèsent sur les cours du prix du baril de pétrole.
Des experts et analystes doutent que les mesures prises, pour les six prochains mois, par l’OPEP et ses partenaires, signataires de l’Accord de réduction de niveaux de production suffisent à faire retourner la situation, et les cours, selon eux, pourraient encore continuer la descente. Le cartel et ses alliés, à leur tête la Russie, ont décidé début décembre dernier, à Vienne, une baisse de leur production de 1,2 million de barils par jour pour les six prochains mois, mais les analystes doutent que cela suffira à retourner la situation. Connaissant une fin d’année difficile, avec des cours en baisse de 36 % depuis le mois d’octobre dernier, la réunion de l’OPEP, en décembre, a décidé une baisse de la production afin de soutenir les prix, mais ce résultat peine à se traduire, après les déclarations des membres de l’OPEP, confiants de voir les cours rebondir ou maintenir un cap de valeur acceptable. Ces derniers, pour rappel, avaient estimé, décembre dernier, être en mesure de rétablir l’équilibre sur les marchés «en un ou deux mois», avaient précisé certains des membres du Cartel. À ce propos, le ministre de l’Énergie des Emirats arabes unis, Suhail al-Mazrouei se voulant rassurant, dimanche dernier, avait déclaré : «je pense que nous pouvons facilement nous accommoder de cet excédent et atteindre un marché équilibré en un ou deux mois» avait-il indiqué, «soit au cours du premier trimestre de l’année prochaine» a-t-il ajouté. Le ministre qui assure la présidence tournante de l’OPEP explique, en s’appuyant sur les chiffres dont la baisse de plus de 30 % enregistrée depuis le mois d’octobre dernier, il rassure que c’est possible d’y remédier. Déclarant, que «selon les chiffres dont nous disposons, nous avons un excédent d’environ 26 millions de barils, contre 340 millions de barils au début de 2017 », et c’est pourquoi, début décembre, il a été décidé d’une baisse de production de 1,2 million de barils/jour, laquelle permettra, avait-il indiqué, dimanche dernier, d’«arrêter la chute des prix» lors de son entrée en vigueur, dès le 1er janvier 2019. Ceci dit, il avait par ailleurs affirmé que «si la diminution de 1,2 million de barils par jour n’est pas suffisante» il a fait savoir que le Cartel se réunira «pour voir ce qu’il faut faire et nous agirons en conséquence» avait-il déclaré. . Il est à noter que la prochaine réunion de l’OPEP est prévue, avril prochain, un accord doit même être signé afin d’aligner les positions entre pays membres et non membres. Malgré ces annonces faites ce dimanche, les cours du pétrole n’ont pas vraiment repris des couleurs.
Karima Bennour

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