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Constantine : attention aux intoxications alimentaires !

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En ces journées parfois chaudes, la restauration à haut risque s’amplifie avec ces gargotes, fast-foods, pizzerias et autres petits restaurants pullulant à chaque coin de rue mais qui subissent néanmoins, un important rush d’une clientèle avide et non moins assidue. Ces marchands de la bouffe rapide attirent, ainsi, une clientèle composée généralement de jeunes ou de gens des localités limitrophes venant passer la journée à arpenter les rues de l’antique Cirta et très peu regardante sur les conditions d’hygiène. Ils sont si habitués à ce genre d’endroits, car à la portée des petites bourses, qu’ils ingurgitent et savourent avec un grand appétit des repas tels pizzas avec mayonnaise, frites ou chawarma avec viande hachée et ruisselante de graisse ou autres, tous préparés dans des conditions lamentables et douteuses, juste pour apaiser leur faim et avec tous les risques d’intoxications possibles dont ils seront inévitablement victimes un jour ou l’autre.
Les principales causes des intoxications recensées sont respectivement, la consommation de produits avariés, l’hygiène déplorable de la cuisine et de la vaisselle mise à la disposition des clients, la manière de préparation des mets, le lieu de stockage et de conservation qui peut constituer de véritables foyers de microbes. Aussi, il est à noter que les services des urgences des hôpitaux ne chôment pas en été avec ces fréquentes intoxications qui causent à leurs sujets d’atroces douleurs abdominales, des nausées, des vomissements, des diarrhées, des maux de tête et une fatigue générale qui pourront durer des jours et être… fatales, si le germe nocif ne soit pas dépisté à temps. A titre d’exemple, à la place des Chameaux à Constantine, la commercialisation de la pizza mayonnaise dans des plateaux crasseux et placés juste sur une bouche d’égout, vous fera dresser les cheveux. Mais si tantôt une intoxication est déclarée, la faute n’incombera qu’au seul consommateur qui devrait redoubler de vigilance en cette saison, même s’il est malheureusement guidé par son ventre, car, ne dit-on pas « ventre affamé n’a point d’oreilles ».A cet effet, les services de l’hygiène sont dans l’obligation de redoubler de vigilance par la multiplication de contrôles inopinés et l’application rigoureuse et sévère de la loi, car il y va de la santé du citoyen consommateur.
Mâalem Abdelyakine

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