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CONSEIL DE SÉCURITÉ : Une mission au Sahel à partir de vendredi

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Une mission du Conseil de sécurité des Nations unies est attendue au Mali et au Niger du 22 au 26 octobre courant, dans le cadre d’un périple au Sahel visant à évaluer la situation dans cette région qui fait face à de nombreux défis dont essentiellement celui du terrorisme. « Le Conseil de sécurité veut aller évaluer par lui-même » la situation au Sahel, et prévoit de se rendre au Mali et au Niger du 22 au 26 octobre, a annoncé l’ambassadeur du Kenya auprès de l’ONU, Martin Kimani, dont le pays assure la présidence tournante du Conseil durant le mois d’octobre.
« Le Sahara est confronté à un défi profond (celui) du terrorisme et de l’insurrection, et il existe une série de réponses et de cadres multinationaux qui tentent de répondre à ce défi sans précédent », a précisé le diplomate kenyan dans une interview au média en ligne Pass Blue. Pour sa part, l’ambassadeur du Niger auprès des Nations unies, Abdou Abarry a déclaré que « la région du Sahel est exposée à tous les défis.
C’est là que sont les enjeux de la lutte contre le terrorisme, de la problématique humanitaire, de l’impact du changement climatique, de la bonne gouvernance ». Si l’Inde et la Chine seront représentées par des ambassadeurs adjoints, les États-Unis envoient Linda Thomas-Greenfield, ambassadrice à l’ONU ayant rang de ministre au sein du gouvernement Biden, a-t-on par ailleurs indiqué.
Concernant la situation au Sahel, Washington privilégie l’aide bilatérale et refuse – comme Londres – l’idée défendue par le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, de créer un bureau de soutien de l’ONU, avec des fonds onusiens communs, à cette force composée de troupes du Niger, du Burkina Faso, du Mali, du Tchad et de Mauritanie. Dans ce contexte, Antonio Guterres a révélé récemment, dans une lettre au Conseil de sécurité, que l’Otan examinait « des options pour un soutien accru au G5 Sahel ».
D’après des sources diplomatiques, « les Américains veulent des options alternatives ». Les États-Unis estiment que « le maintien de la paix n’est pas du contre-terrorisme », précisent les mêmes sources.
Le premier est du ressort de l’ONU alors que le deuxième relève d’une approche plutôt nationale. Il convient de souligner que le dernier déplacement de représentants des membres du Conseil de sécurité remonte à octobre 2019 et concernait le Soudan du Sud et l’Ethiopie.
F. B.

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