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CLAUDE MANGIN, LA MILITANTE FRANÇAISE DES DROITS DE L’HOMME, DÉNONCE : « J’ai été très maltraitée par les autorités marocaines »

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Claude Mangin

Dans un entretien accordé au magazine français Marianne, la militante française des droits de l’Homme, Claude Mangin est revenue sur son interdiction de rendre visite à son mari, Naâma Asfari prisonnier politique sahraoui depuis 2010, dans les geôles de l’occupant marocain, et de son expulsion du royaume de Mohamed VI, vers la France à plusieurs reprises, à l’exemple de nombreuses expulsions de députés européens, journalistes, juristes, et de militants des droits de l’Homme, car voulant se rendre dans les territoires sahraouis encore sous occupation marocaine. La militante Claude Mangin, dont le mari, le militant sahraoui Naâma Asfari, croupit dans les geôles marocaines depuis 12 ans, a dénoncé le traitement réservé par les autorités marocaines à son égard lors de son dernier déplacement au royaume pour rendre visite à son époux. Alors que les dernières visites de Claude Mangin à son époux remontaient à 2011, ce n’est qu’en 2019 que la militante française a pu retourner au Maroc, après plusieurs tentatives soldées par des expulsions en 2016 et 2017, « sans aucun motif », dit-elle. Mme Mangin s’est confié que « Venir au Maroc pour le Sahara occidental veut dire que vous êtes hors la loi ». Expliquant « J’ai été très maltraitée, dénoncée dans la presse marocaine, on m’a traitée de tous les noms », l’épouse du prisonnier politique sahraoui a poursuivi « Ils veulent faire du Maroc une vitrine, sauf que les choses sont différentes en réalité ». Concernant l’affaire d’espionnage via le logiciel Pegasus, dont elle a également été victime, Mme Mangin a indiqué « qu’une plainte a été déposée dès le mois de juillet 2021, auprès de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), après qu’Amnesty International et Forbidden stories ont découvert cette surveillance de milliers de téléphones dont le sien ». S’étonnant de pleines de choses sans explication elle s’explique : « J’ai été surveillée et beaucoup de choses s’expliquent maintenant dans ma vie Il y a pleines de choses que le Maroc a su sur moi et je me demandais comment ». Elle a précisé qu’ils étaient cinq à avoir déposé plainte dans cette affaire, dont le maire de la ville d’Ivry, en France, le diplomate sahraoui Bachir Oubi Bouchraya et la journaliste du journal l’Humanité, Rosa Moussaoui. Pour rappel, Naâma Asfari, défenseur des droits de l’Homme, fait partie des 22 militants sahraouis du groupe Gdeim Izik condamnés par la justice militaire de l’occupant marocain. Il a été condamné à 30 ans de prison.
M. Seghilani

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