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Cinéma : comment Jason Statham est devenu le nouveau pape du film d’action

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Depuis 2002 et le succès du « Transporteur », Jason Statham est devenu une figure incontournable du film d’action. En témoigne son rôle d’ex-marine addict au jeu dans le polar « Joker », en salles ce mercredi. Metronews dévoile les cinq ingrédients qui composent la palette de l’acteur britannique.

Un bagarreur hors pair
Du Transporteur au Flingueur en passant par Hyper Tension, Jason Statham fait parler ses héros avec les poings et les guns. Distributeur (parfois gratuit) de dérouillées sonores, il est capable d’entrer dans un bar rempli et de mettre tout le monde KO, en utilisant ça-et-là une queue de billard ou un tesson de verre. Le comble ? Sa chemise ne nécessite aucun repassage après ses castagnes. Elle parvient même dans Joker à éviter les gouttes de sang. What else ?

Un champ lexical réduit
À l’image de Steven Seagal (et de sa froideur d’iceberg), Jason Statham jongle dans la majorité de ses films avec un panel d’une quinzaine de mots. Assez pour exprimer de grandes idées telles que : « Je vais te péter la tronche » ou « Tu veux mon poing dans ta gueule, enfoiré ? ». Taiseux invétéré au caractère assez binaire, vous ne le verrez jamais se lancer dans des débats verbeux. Très peu pour lui !

Aucune place à l’humour
Au-delà de leurs faiblesses d’orateur, les gros bras incarnés par le comédien ont, à 99% des cas, un sens de l’humour fantomatique. Tout au long d’une carrière comptant déjà plus d’une vingtaine de films, nul n’a jamais discerné l’esquisse d’un rictus, même lorsqu’il encaisse les vannes de la joyeuse troupe de la franchise Expendables. Résultat ? La dentition de Jason reste à ce jour un mystère absolu pour tous les méchants coriaces qu’il a croisés, dont les salauds qui ont laissé son ancienne compagne pour morte dans Joker.

Une virilité proéminente
Alors que la plupart des hommes chauves pleurent leur disparition capillaire, Jason Statham en a fait un atout. Il contribue d’une certaine façon à valider l’idée (reçue ?) selon laquelle la calvitie est un signe de virilité. Muscles saillants, démarche décidée, tics machistes, le bonhomme constitue à lui seul le cliché de l’homme, le vrai, celui qui n’a peur de rien et qui est capable de tout traverser sans solliciter ses glandes sudoripares.

Un succès maximal auprès des femmes
Costume cintré ou casquette vissée, veste en jean ou blouson en cuir, Jason Statham a toujours de l’allure et de l’élégance. Ajoutez à cela sa virilité et sa capacité d’écoute… et vous obtiendrez un tombeur de haut vol auquel aucune femme ne résiste. Comme James Bond ou Ethan Hunt, pas une seule créature perchée sur des talons aiguilles ne lui résiste. De quoi nous donner envie de nous taire, de nous tondre le crâne et de nous mettre aux sports de combat.

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