Ils sont 53 malades (tous sexes et âges confondus) atteints d’insuffisance rénale à suivre régulièrement des séances d’hémodialyse à l’hôpital ‘Ahmed Bouras’ de Ténès .Les 10 générateurs existants fonctionnent à plein régime compte tenu de la forte demande sur ces machines.
En effet chaque malade passe 4 heures par séance à raison de trois fois par semaine. L’équipe médicale est composée de 6 médecins et une néphrologue. Il faut noter qu’après la mise en service de l’unité d’hémodialyse en décembre 2004, le nombre de malades n’a pas cessé d’accroître passant d’une douzaine à 53 patients actuellement. » A titre illustratif 5600 séances d’hémodialyse de 4 heures chacune ont été effectuées en 2014. Au sujet de la prise en charge des malades l’on nous dira que jusqu’à ce jour les séances d’hémodialyse se déroulent dans de bonnes conditions y compris la restauration aux malades ; notamment pour ceux ou celles qui résident dans les commune avoisinantes telles que Béni-Haoua ; La-Marsa, El-Guelta, Sidi-Akkacha, ou Abou-Hassan Il faut savoir que l’hémodialyse est une méthode d’épuration du sang par la création d’un circuit de circulation extracorporelle et son passage dans un dialyseur ou rein artificiel. Chez un sujet sain, tout ceci est normalement réalisé par les reins 24h/24 .
Cette opération permet donc, chez un sujet dont les riens ne fonctionnent plus de retirer du sang les déchets produits par l’alimentation, d’équilibrer le bilan électrolytique sanguin et enfin éliminer le surplus d’eau. Ce traitement se poursuivra à vie ou jusqu’à la transplantation d’un rein.
Régression des MTH
Dans le but de se prémunir des maladies à transmission hydrique (MTH) un comité composé de chefs de dairates; des présidents d’APC; des directeurs de la santé, de l’hydraulique, de l’agriculture, de l’urbanisme de la protection civile et de l’OPGI et présidé par le secrétaire général de la wilaya a été mis sur pied lors d’une réunion tenue au siège de la wilaya. Selon une source médicale, «les MTH ont régressé d’une manière significative au cours des deux dernières années; grâce notamment aux actions de rénovation et de réfection des réseaux d’assainissement et d’alimentation en eau potable réalisées par les pouvoirs publiques, suivies de traitement régulier des châteaux d’eau et autres points de source d’eau. toutefois note notre interlocuteur « le risque d’apparition de la fièvre typhoïde demeure toujours présent particulièrement en cette période d’été ou la consommation d’eau est plus importante par rapport aux autres mois de l’année ». Cette crainte est d’autant justifiée selon notre source « par ‘ l’absence d’actions de maîtrise et de traitement des sources d’approvisionnement éparses utilisées par la population notamment dans les bidonvilles ou dans les zones rurales ou les eaux usées sont déversées directement dans la nature, contaminant par conséquent les points d’eau ». Le cas d’apparition quasi récurent de la fièvre typhoïde dans la commune de Bréra relevant de la daïra de Béni-Haoua est encore vivace dans la mémoire des habitants de cette localité faut-il le souligner. Le comité recommande aux maires de « se doter de javellisateurs et de briques poreuses pour les besoins des puits et ouvrages de stockage et de distribution du précieux liquide et de mettre en place un dispositif d’approvisionnement des populations concernées au moyen de citernes d’eau durant le saison estivale. »
Bencherki Otsmane