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Centre universitaire Belhadj-Bouchaib, d’Aïn-Témouchent : des appréhensions à la rentrée

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Le centre universitaire Belhadj-Bouchaib, d’Aïn-Témouchent, va-t-il connaitre des problèmes d’hébergement, de restauration et de pédagogie à la rentrée de septembre 2016? Un millier de nouveaux étudiants attendu et ce nombre va plafonner avec un effectif prévisionnel à plus de 8000 étudiants, toutes filières confondues. L’interrogation que l’on vient de susciter est véritablement pressentie par les autorités de la wilaya. Si d’ici la rentrée universitaire 2016-2017 l’entreprise de réalisation arrive à livrer les 2000/4000 postes pédagogiques et les 1000/2000 lits de la seconde tranche, la rentrée universitaire pourrait se dérouler non pas sans problèmes à évoquer mais pas avec des perturbations majeures. D’après le wali, celui qui a foutu la pagaille et causé des retards importants dans la livraison des 4000 postes pédagogiques et 2000 lits est l’entreprise publique qui connaissait de sérieux problèmes financiers, à tel point qu’elle n’était pas en mesure de régler les salaires des travailleurs et la prise en charge des frais liés aux charges sociales et parafiscales. Les responsables de l’habitat ont essuyé de sévères critiques, l’an dernier, par le ministre de tutelle lors de la rentrée universitaire 2015-2016. A cette époque il était question de livrer l’ensemble des ouvrages et équipements avant la rentrée universitaire 2016-2017. Les appréhensions sont là. Elles pèsent de tout leur poids et sont exprimées par le wali qui est revenu sur ce dossier lors du dernier exécutif de la wilaya. La solution préconisée, de prime abord, était de résilier le contrat au tort de l’entreprise publique et confier les travaux des 2000 postes pédagogiques à l’entreprise privée qui a la charge de réaliser le même quota. Certainement ça n’a pas été facile de trouver une autre entreprise qui devait achever ce qui reste à réaliser après le départ de la société défaillante.
Dans des situations pareilles, trouver un compromis n’est pas toujours du domaine du possible. Avec les retards cumulés ces dernières années, le lycée qui a servi provisoirement l’année dernière d’annexe et ayant été utilisé par des étudiants en master, le sera aussi cette année. Le second restaurant central, s’il est livré en septembre 2016, règlera pas mal de problèmes et évitera les désagréments connus l’an dernier. Par ailleurs, si la seconde tranche de la résidence universitaire n’est pas livrée, des perturbations seront attendues pour la cité des jeunes filles, dont l’effectif dépasse de loin celui des garçons. La solution ? Elle est contraignante mais non évitable évidement.
Le recours à la troisième position pour une chambre à deux étudiantes n’est pas à écarter, il est envisageable. Donc l’administration va concentrer ses efforts sur la mise à la disposition des étudiants des navettes de transport pour des rayons de moins de 30 km. Ce n’est pas un choix mais il est dicté par la conjoncture en attendant l’achèvement des travaux en cours.
Boualem Belhadri

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