La célébration de l’Aïd El Fitr a été l’occasion pour plusieurs chefs d’États musulmans d’échanger leurs vœux respectifs avec leurs homologues, comme le veut la tradition diplomatique de ces pays.
C’est le cas du président Abdelmadjid Tebboune, lequel a reçu mardi un appel téléphonique du président turc Recep Tayyip Erdogan, durant lequel les deux présidents ont « échangé les vœux à l’occasion de l’Aïd El-Fitr, souhaitant aux deux peuples frères davantage de progrès et de stabilité ». L’occasion pour les deux chefs d’État d’évoquer « la qualité et le niveau élevé et exceptionnel des relations algéro-turques ». L’opportunité également de « passer en revue la situation dans la bande de Ghaza et d’analyser les derniers développements ». À cet égard, les deux Présidents « ont convenu de poursuivre leurs efforts bilatéraux jusqu’à l’obtention par l’État de Palestine occupé de la qualité de membre à part entière au sein de l’Organisation des Nations unies ». Selon le communiqué de la Présidence, « le président turc a remercié son frère le président de la République, saluant les positions et les principes constants de l’Algérie en faveur de la cause palestinienne, ainsi que les efforts consentis au niveau du Conseil de sécurité ». Abdelmadjid Tebboune a également reçu un appel téléphonique du président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, qui lui « a présenté ses vœux à l’occasion de l’avènement de l’Aïd El-Fitr », lui souhaitant ainsi qu’au peuple algérien « davantage de bien-être et de prospérité ». À cette occasion, le président Tebboune a adressé ses meilleurs vœux au Président Al-Sissi, souhaitant au peuple égyptien frère davantage de progrès et de prospérité ».
Le même jour, le président de la République a reçu un appel téléphonique de son frère Kaïs Saïed, président de la République tunisienne, pays frère, qui lui a présenté ses vœux à l’occasion de l’avènement de l’Aïd El-Fitr, » lui souhaitant, ainsi qu’au peuple algérien, prospérité et bien-être ». À son tour, Abdelmadjid Tebboune a « remercié son frère, le président tunisien, lui présentant ses vœux et lui souhaitant, ainsi qu’au peuple tunisien frère, davantage de progrès et de stabilité ».
H. S. A.
