Accueil Spor CAN-2017 : Ould Ali exige le trophée, Leekens ne promet rien

CAN-2017 : Ould Ali exige le trophée, Leekens ne promet rien

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Après le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, c’est au tour du ministre de la Jeunesse et des Sports, El-Hadi Ould Ali, d’afficher ses grandes ambitions en vue de la prochaine CAN, dont le coup d’envoi sera donné dans moins d’un mois au Gabon. Le patron de la tutelle a déclaré, en marge de sa visite à Sidi Bel-Abbès ce week-end, que les Verts seront dans l’obligation de viser le titre. Il justifie son attitude de voir grand par les gros moyens mis à leur disposition. Sans doute, le départ raté des Verts dans les éliminatoires de la Coupe du Monde, et le récent échec au Nigeria ne sont pas encore digérés par le ministre, ni le président de la FAF. C’est ce qui explique leur empressement à placer la barre haut en prévision de la fête footballistique continentale. «Nous avons confiance en notre équipe nationale, et nous savons bien qu’elle a les capacités pour aller chercher le trophée. De notre côté, nous sommes là pour la soutenir à fond et rester tout le temps derrière elle», s’est engagé Ould Ali. Des propos qui risquent de froisser le sélectionneur national, en l’occurrence le Belge George Leekens. Ce dernier a réagi dernièrement aux déclarations du président de la FAF et par lesquelles il a nourri l’ambition d’atteindre au moins la finale de la CAN, en disant qu’aucun objectif ne lui a été assigné dans le contrat qu’il a signé il y a quelques semaines avec la première instance footballistique nationale. C’est à croire que Leekens nourrit d’ores et déjà des appréhensions sur les capacités de l’équipe nationale à relever le défi en terre gabonaise. Le technicien belge est désormais dans l’obligation de revoir à la hausse ses objectifs lors de la CAN. Mais l’homme, lui, se veut réaliste. A vrai dire, la copie rendue par les Fennecs pour sa première sortie avec eux sur le banc de touche, soit le mois dernier contre le Nigeria, lui a donné matière à réfléchir. L’ancien sélectionneur de Tunisie et de Belgique, qui s’était réjoui au lendemain de la signature de son contrat de diriger un groupe aussi talentueux que celui du ‘’Club Algérie’’, pour le paraphraser, s’était peut être trompé de jugement. La preuve, à Ayu, où les Algériens se sont produits face aux ‘’Supers Eagles’’, il a découvert une tout autre équipe. C’est ce qui justifie, en outre, ses sérieuses appréhensions avant de se rendre au Gabon.

H. S.

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