Accueil RÉGIONS Bilan de l’Ansej à Chlef : 8 535 microentreprises créées

Bilan de l’Ansej à Chlef : 8 535 microentreprises créées

0

8 535 microentreprises ont été créées, dans la wilaya de Chlef, par l’entreprise de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej), depuis le lancement du dispositif en 1998 jusqu’au 31 juillet 2016, a-t-on appris de Ghamri Abdelkader directeur de l’agence.

L’Ansej a contribué à la création de 8 535 entreprises dans différents secteurs d’activités, ayant généré plus de 19 715 emplois permanents », a indiqué Ghamri Abdelkader, dans un point de presse tenu ce lundi 5 septembre et consacré au bilan d’activité de cette agence depuis 1998, au premier semestre 2016. Le bilan fait état de 3.812 projets financés au cours de la période 1998/2010 et ayant généré 10 346 emplois. L’année 2011 il y a eu 1 146 projets financés pour 2 276 emplois crées. Pour 2012 une augmentation par rapport à l’année précédente de l’ordre de 16% fut enregistrée. En 2013, une baisse sensible a été relevée puisque seulement 830 projets ont été financés pour 1 547 emplois. En 2014 une légère hausse est enregistrée avec 902 projets financés et 2 075 emplois crées. En 2015, il y a eu 373 projets financés avec la création de 587 emplois. Enfin depuis le début de cette année au 31 juillet, 84 projets ont été financés par les banques à la suite desquels 147 postes d’emploi ont été générés. Cependant le directeur de l’Ansej tient à souligner que « durant les sept premiers mois de l’année en cours, les principaux indicateurs de l’Agence ont enregistré une baisse par rapport à l’année précédente. cette baisse s’explique par les nouvelles orientations du dispositif édictées par l’Agence, en termes d’activités à financer, de filières ou de secteur d’activité à prioriser et du privilège accordé aux jeunes diplômés à travers un accompagnement particulier ». À titre d’exemple la commission de sélection de validation et de financement a validé au cours des sept premiers mois de cette année 107 dossiers contre 460 de la même période de l’année 2015. Par ailleurs contrairement à la période allant de 2011 à 2015 avec un pic enregistré en 2012, grâce aux mesures prises lors du conseil interministériel du 22 février 2011 et en application du décret exécutif N° 03-290 du 6 septembre 2003 fixant les conditions et le niveau d’aide apportée aux jeunes promoteurs, les nouvelles orientations prises en 2016 ont réduit considérablement le nombre de postulants à la création de micro-entreprises. Ainsi on apprendra que certaines activités liées au transport sont gelées depuis novembre 2011. De même la priorité est accordée aux jeunes ayant une formation universitaire, ou issus des centres de formation professionnelle. Par ailleurs et concernant les projets financés par secteur d’activité depuis 1998 au 31 juillet 2016 , et dans l’ordre décroissant on trouve les services avec 4 919 projets financés , l’agriculture et la pêche avec 1 390 projets, l’artisanat avec 1 185 projets, le bâtiment avec 487 projets, l’industrie avec 412 projets et enfin les professions libérales avec 142 projets financés. Soit un total de 8 535 projets financés. À noter que la part des quatre secteurs (agriculture et pêche, BTPH , industrie et artisanat ) qui représentait 19% du financement global de l’ANSEJ à la fin de 2010 est passée à 73% à fin 2015. Quant au taux de financement du secteur des services il est en nette régression passant ainsi de 80% en 2011 à 17% durant les sept premiers mois de l’année 2016. Quant au profil des promoteurs financés, viennent au premier rang ceux provenant des centres de formation professionnelle. Leur nombre est de 1 194. Les universitaires représentent 468 promoteurs.
Le taux des projets dont les promoteurs financés sont issus de la formation professionnelle est passé de 8% en 2011 à 38% en 2015 puis à 68 % au cours des sept premiers mois de cette année. Celui des promoteurs universitaires ce taux est passé de 4% en 2011 à 14 % en 2015 et à 27% durant les sept derniers mois de l’année en cours. Par ailleurs si la gente masculine occupe la première place dans la création de microentreprise, les femmes elles aussi tiennent à s’impliquer dans cette opportunité. Selon Mr Ghamri Abdelkader sur les 8 535 projets financés, 765 reviennent aux femmes. Le taux des projets financés au profit des femmes a connu une importante progression passant de 5% en 2011 à 20% en 2016. Concernant le taux de recouvrement, celui-ci est de l’ordre de 52%. En 2015 ; 8,7 milliards de dinars ont été récupérés contre 6,2 milliards de janvier à juillet 2016. Depuis 1998 à juillet 2016 le montant des échéances tombées est de 996 307 817 milliards de dinars et les échéances honorés pour la même période est de 515 928 143 milliards de dinars. Enfin il est à noter que la justice a été saisie des cas d’environ 300 fraudeurs .Généralement ce sont des personnes qui ont vendu leur matériel et se sont abstenues d’honorer leurs dettes vis à vis des banques. À ce sujet le directeur de l’Ansej tient à préciser que « tout promoteur ayant bénéficié d’une aide financière de l’État doit impérativement la rembourser suivant un calendrier préétabli faute de quoi des poursuites judiciaires seront engagées à son encontre».
Il faut savoir que durant les trois premières années de la création de l’entreprise le promoteur est exempt de tout remboursement. Toujours selon Mr Ghamri Abdelkader « Le dispositif mis en place actuellement permettra de faire doubler ou même tripler le nombre d’emploi dans les mois à venir, et l’on s’attend à la création de quelques centaines d’emplois à la fin de l’année 2016.
Même les dossiers ont été allégés, dira Mr Ghamri, la procédure d’inscription du projet a été numérisée.
Le jeune promoteur n’a qu’à s’inscrire sur le site de l’ANSEJ avant de prendre un rendez-vous afin de déposer un seul formulaire et une copie de sa carte d’identité nationale. Pour faciliter la procédure et accélérer la cadence d’attribution des crédits, c’est un fonctionnaire de l’Agence qui se constitue intermédiaire entre le jeune promoteur et la banque », rappelle le conférencier.
Bencherki Otsmane

Article précédentLibye : la lutte contre l’EI se joue aussi dans les airs
Article suivantAllemagne : Merkel assume sa responsabilité après une cinglante défaite électorale