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BENGRINA DEPUIS CONSTANTINE : Appel au resserrement des rangs autour du programme du Président

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Abdelkader Bengrina, président du parti El Binaa était hier, dans la wilaya de Constantine et plus précisément au Centre culturel M’hamed Lyazid où il rencontrait les cadres de l’Est de son parti. Il s’agissait de l’avant-dernier rendez-vous avec les structures régionales qu’il clôturera aujourd’hui avec celles du Centre et de l’Ouest. Ces rencontres interviennent après que le Conseil consultatif du parti ait étudié le bilan d’exercice de l’année écoulée et validé le programme d’actions de l’année en cours. Cette démarche devant naturellement déboucher sur une vision globale partagée avec les 58 structures du parti réparties sur le territoire sur ledit programmes d’actions, dont la finalité est surtout d’affirmer la présence du parti El-Binaa « aux côtés du peuple » dans une conjoncture des plus difficiles avec, d’une part, la chute brutale du prix du baril de pétrole et de cette autre malédiction n’épargnant aucune nation, à savoir le virus Corona, d’autre part. L’un et l’autre des cas de figure a donc conduit A. Bengrina à appeler à une inconditionnelle unité nationale autour des Institutions de l’État et à un resserrement des rangs des militants du parti autour de la politique présidentielle et des mesures qui sont prises ou pourraient l’être et ce, quelles que soient leurs retombées sur la vie de tous les jours et les difficultés auxquelles les Algériens vont inévitablement être confrontés, considérant que chacun doit consentir des sacrifices, car il y va de la stabilité du pays à un moment où nombreux sont les ennemis extérieurs, mais aussi intérieurs en quête du moindre signe de fragilité nationale. Le chef de file du parti El Binaa se disant persuader que ce serait par un front intérieur fort que l’Algérie confirmera son retour à une stature internationale qu’heureusement l’action diplomatique actuelle très active, parce que portée sur les prises d’initiatives adaptées et en totale phase avec les évènements, est en train de remettre dans l’orbite qui était la sienne au cours des années 1970 pour faire de l’Algérie de nouveau cet axe inamovible régulateur de l’équilibre politique régional, voire au-delà. Or, aux yeux d’A. Bengrina tout cela n’aurait pu être sans l’existence d’Institutions légitimes elles-mêmes conséquences incontestables d’une élection présidentielle qui l’aurait tout autant été. Il évoquera sa rencontre récente avec Abdelmadjid Tebboune, des propos qu’ils ont échangé sur la détresse des populations algériennes et plus particulièrement de la dizaine de millions d’entre elle qui vivent dans une quasi-extrême pauvreté et que le président a qualifié de «zones d’ombre », de la nécessité de mettre en place un cadre légal à même de régir sans exclusive l’exercice de la politique avec et à travers les partis qui viendrait alors confirmer que l’alternance ne pourrait et/ou ne serait plus une vue de l’esprit dans le pays. Enfin, dans une réaction quelque peu étroite politiquement parlant, Abdelkader Bengrina exige du Gouvernement l’usage exclusif de la langue nationale dans tous les domaines et à tous les niveaux.
Med R. D.

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