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BANDE DE GHAZA : Israël poursuit son génocide

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Les forces d’occupation ont poursuivi, hier, leurs bombardements contre la bande de Ghaza au nord comme au sud notamment dans la ville de Khan Yunis, portant à plus de 200 Palestiniens tués dont la plupart des femmes et des enfants, et ce, depuis vendredi, soit depuis la fin de la trêve humanitaire qui a tenu une semaine.
Des navires de guerre de l’occupation sioniste ont également pilonné aux armes lourdes les zones côtières de la ville de Deir al-Balah, au centre de la bande de Ghaza, a indiqué Wafa, l’agence de presse palestinienne. Dans le nord de Ghaza, ou il y a encore des Palestiniens bloqués, les forces sionistes ont commis des massacres après celui du camp de Jabalia ou plus de 100 personnes sont tombées en martyrs, hier samedi, a rapporté la télévision « Palestine ».
Dans le quartier de Zaytoun, dans la ville de Ghaza un bombardement israélien a fait 20 morts à se fier à la même source alors que le quartier de Shujaiya, a enregistré au moins 50 morts, tués dans des raids israéliens. Selon des informations palestiniennes, le nombre de victimes des bombardements israéliens sur la bande de Ghaza depuis vendredi s’élève à 240 et les blessés à 650 personnes.

Situation humanitaire désastreuse
La situation humanitaire déjà critique s’est compliquée davantage avec la reprise de l’agression militaire israélienne contre l’enclave palestinienne. Des médias ont rapporté que les forces d’occupation interdisent l’entrée des aides humanitaires depuis le terminal de Rafah et ce depuis «l’effondrement» de la pause et la reprise des hostilités entre l’État sioniste et la résistance palestinienne. Selon les services de santé, plus de 800 000 personnes dans la ville de Ghaza et dans le nord de la Bande sont sans nourriture ni médicaments. Les organisations internationales ou palestiniennes sont confrontées à des obstacles dressés par l’armée sioniste les empêchant d’accomplir leurs tâches. Selon la Défense civile à Ghaza, il est impossible d’atteindre Tal al-Hawa en raison de la présence des forces d’occupation dans la région. L’hôpital Kamal Adwan, le seul du nord de l’enclave est largement dépassé et fait face à des difficultés induites par la poursuite des bombardements. Les Ghazaouis notamment les enfants sont également confrontés à toutes sortes de maladies. Le directeur de l’UNRWA a annoncé d’ailleurs la propagation de l’infection par l’hépatite C dans plusieurs zones de la Bande. Il y a également le risque de contracter d’autres maladies comme les diarrhées et les infections respiratoires. Ces maladies provenaient principalement des airs et du terrain, selon les médecins sachant qu’en raison du manque de nourriture le système immunitaire devient de plus en plus faible.Les enfants de Ghaza sont par ailleurs, traumatisés, stressés, chagrinés et tristes après avoir vécu la terreur des bombardements et la perte des parents et proches. Pour faire face à cette situation dramatique accentuée par la reprise des combats, le porte-parole du ministère de la Santé à Ghaza a réclamé plus d’aides et l’évacuation des blessés pour faire de la place à d’autres qui affluent de nouveau alors que le système de santé s’était déjà effondré et tous les espoirs se sont brisés depuis la reprise des hostilités. Selon le secrétaire général adjoint des Nations unies aux affaires humanitaires, Martin Griffiths, il n’y avait aucun endroit sûr pour les habitants de la bande de Ghaza, qui vivaient dit-t-il, dans un cycle fait de mort, de destruction et de maladie. Griffiths a ajouté vendredi dans un communiqué que la semaine dernière a montré ce qui peut arriver « lorsque les armes se taisent » et que la situation à Khan Yunis est un rappel choquant de ce qui se passe lorsque les armes ne se taisent pas. « Un grand nombre de personnes ont été tuées et blessées en quelques heures aujourd’hui (vendredi). Les familles ont de nouveau reçu l’ordre d’évacuer et les espoirs se sont effondrés assurant que tous les Ghazaouis vivent dans la terreur au cours du deuxième mois de l’agression israélienne. Il a à cet effet, appelé à augmenter l’aide humanitaire à la bande de Ghaza et réclamé un cessez-le-feu humanitaire.

Israël autorisé à accéder aux armes américaines
Selon des sources médiatiques, citant le bureau du Premier ministre Benyamin Netanyahou, les agents du Mossad envoyés à Doha pour des pourparlers avec les Qataris sur une éventuelle trêve ont regagné Israël en raison du blocage des négociations. La semaine d’avant des négociations similaires avaient eu lieu toujours à Doha réunissant Egyptiens, Américains, Qataris et Israéliens. Les pourparlers n’ont pas également réussi à arracher une trêve durable pour permettre le retour d’un nombre plus important des prisonniers des deux côtés. Dans un autre registre, la Maison blanche a demandé, la suppression des restrictions sur toutes les catégories d’armes et de munitions auxquelles Israël est autorisé à accéder, provenant des stocks d’armes américains stockés en Israël même.
La décision de lever les restrictions était incluse dans la demande de budget supplémentaire de la Maison Blanche, envoyée au Sénat le 20 octobre. « Cette demande permettrait », indique le budget proposé, « de permettre le transfert de toutes les catégories d’articles de défense ».
La demande concerne des stocks d’armes peu connus en Israël que le Pentagone a établis pour être utilisés dans des conflits régionaux, mais auxquels Israël a été autorisé à accéder dans des circonstances limitées – les limites mêmes que le président Joe Biden s’active à supprimer.

Les familles et proches de prisonniers israéliens reviennent à la charge
Les sept jours de trêve avaient permis la libération de 80 enfants et femmes israéliens contre la libération des prisonniers palestiniens détenus dans les prisons israéliennes. 25 autres ont été libérés en hors accord. Il s’agit pour la plupart des ouvriers agricoles thaïlandais, portant à 105 le nombre de prisonniers libérés lors de la cessation des hostilités. Ainsi et avec la relaxe de 5 personnes avant la trêve, un total de 110 prisonniers sont rentrés vivants chez eux, dont 33 enfants, 49 femmes et 28 hommes, sur un groupe initial d’environ 240 personnes. Selon le rapport, l’armée israélienne a annoncé vendredi que 5 prisonniers étaient morts, portant le nombre total à 7, et que 136 prisonniers étaient toujours détenus : 125 Israéliens, 8 Thaïlandais, un Népalais, un Tanzanien et un Franco-Mexicain.
Après la reprise des combats, les familles des prisonniers détenus par la résistance palestinienne à Ghaza ont organisé, hier, une grande manifestation près du siège du ministère de la Sécurité à Tel-Aviv pour exiger un cessez-le-feu jusqu’à ce que tous les prisonniers soient rendus, ont rapporté les médias israéliens. Selon un sondage réalisé par le journal Maariv, avant la reprise des combats, la majorité des Israéliens étaient favorables au maintien du cessez-le-feu dans la bande de Ghaza, en échange de la libération quotidienne des prisonniers.
Brahim O.

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