Aujourd’hui, plus de 600 000 candidats passeront cette épreuve décisive. Entre stress et angoisse, les bacheliers examineront pour une période de 5 jours, et ce, pour arracher le ticket de passage à l’Université. Un ticket gagnant qui, en effet, mettra fin à un parcours éducatif de 13 ans, et ouvrira les portes vers l’enseignement supérieur.
Après le déroulement des examens de fin de cycle primaire, place, maintenant, à ceux de l’enseignement secondaire. Les bacheliers, après une année scolaire plutôt agitée, devront faire preuve de courage et mettront à l’appui toutes leurs connaissances acquises durant l’année. Les grèves et les contestations assez caractéristiques cette année (que ce soit de la part des enseignants que des élèves), ont fait que cet examen soit celui de toutes les inquiétudes. Les parents, ainsi que les candidats ne veulent pas voir défiler toute une année devant leurs yeux.
Pour ce qui est des révisions, les bacheliers ont fait de leur mieux pour pouvoir rattraper les retards. Pour ce, les méthodes et les manières diffèrent. Il y a ceux qui ont chosi de réviser en groupe dans des endroits publics, à savoir des espaces verts. Il y en a, par contre, d’autres qui ont préféré rester chez eux dans le calme. Les cours de soutien et les horaires supplémentaires dans les établissements figurent notamment parmi les moyens que les élèves ont préféré pour se préparer au mieux. Rencontrés hier devant leur lycée, (un groupe de bacheliers), ont fait état d’inquiétude et d’appréhension, quant à la nature des sujets proposés et les questions qu’ils devront aborder. Le groupe a affirmé à l’unanimité que la période des révisons s’est très bien passée, mais seulement l’inquiétude est là. «Nous espérons que nos efforts porteront leurs fruits, et que les perturbations de l’année scolaire n’auront pas d’effets négatifs sur le rendement de notre travail», a confié l’une des candidates au BAC.
Concernant les préparatifs de ces examens de fin de cycle secondaire, le ministère de l’Éducation a mis en place des mesures importantes pour le bon déroulement de ceux-ci. Des mesures, notamment particulières, pour éviter le recours à la fraude collective, comme celle qui a marqué la session de l’année précédente. Les préparatifs se sont déroulés, selon une source de l’Académie d’Alger-Centre, de manière très organisée, et ce, au niveau du territoire national. Différentes institutions se sont mobilisées pour assurer sécurité aux candidats.
Mobilisation de la Gendarmerie nationale
Les services de l’ordre et de sécurité ont également leur part de responsabilité. En effet, le commandement de la Gendarmerie nationale a indiqué, dans un communiqué, que tous les moyens humains et matériels sont mis en place pour sécuriser ces examens, au niveau des 48 wilayas. Cela se fait à travers le déploiement d’un «dispositif préventif et opérationnel spécial» pour la couverture sécuritaire des centres d’impression, d’examens.
Ce dispositif s’inscrit dans le cadre de la sécurisation des différents examens de fin d’année scolaire (primaire, moyen et secondaire) et dans le cadre de l’assistance de la Gendarmerie nationale au ministère de l’Éducation nationale, explique le corps de sécurité. La source indique, aussi, que tous les moyens seront mis en place pour assurer des escortes des sujets et des feuilles d’examen, en coordination avec les responsables du secteur de l’Éducation nationale, vers tous les centres d’examen. Il s’agit également de sécuriser les centres et leurs alentours, ainsi que les sièges des directions de l’Éducation par les brigades de la Gendarmerie nationale. Il sera procédé aussi à l’escorte et la protection des sujets, à partir des directions de l’Éducation vers les centres d’examen, et des feuilles pour la correction, à partir des centres d’examen vers les directions de l’Éducation, et à partir des directions de l’Éducation vers les centres de correction.
La Gendarmerie nationale procédera au renforcement du dispositif de la sécurité routière sur l’ensemble des routes nationales, chemins de wilayas et des communes, surtout au niveau des pénétrantes vers les agglomérations, et ce avant et pendant le déroulement des examens.
Il sera mis en place une organisation de services et des dispositifs, fixes et mobiles, des unités de la Gendarmerie nationale qui exécutent un plan de barrage, des points de contrôle et des patrouilles dans les différentes circonscriptions de compétence de la Gendarmerie nationale pour assurer une meilleure couverture sécuritaire des lieux du déroulement de ces examens.
Ania Naït Chalal
