Le sujet de mathématique aura été compliqué. Les candidats au baccalauréat des différentes filières ont affirmé à l’unanimité que les questions étaient très difficiles. Au troisième jour du baccalauréat, les épreuves se sont poursuivies normalement. Les filières scientifique, mathématique et littéraire ont concouru hier dans la matinée, dans les matières essentielles, à savoir les sciences naturelles, la philosophie, et le génie des procédés. L’après-midi était consacrée à l’examen de langue française pour chacune des spécialités. Les avis des candidats sur la nature des questions étaient plutôt divergents. Ceux-ci variaient entre facile, abordable et difficile. Approchées à la sortie du lycée Saâd Dahleb dans la commune de Kouba, des candidates de langues étrangères ont déclaré que le sujet de philosophie était accessible, «celui qui a bien révisé, saura répondre sans aucun problème » nous a confié l’une des bachelières. «Les questions sont basées sur des leçons dispensées» précise-t-elle. La surveillance, a par contre été très stricte, «nous sommes fouillés à l’entrée de chaque examen» souligne un autre candidat, expliquant que ces mesures visent à éviter le scénario de fraude collective du baccalauréat 2013.
Même constat chez Amine qui affirme que les surveillants sont très sévères, ce qui a engendré une atmosphère tendue. «Ils refusent même de sourire» a-t-il lancé en plaisantant, «cela ne nous a pas empêché tout de même de bien travailler» conclut-il. Pour ce qui est des candidats des filières «scientifique, mathématique, et comptabilité » ceux-ci ont affirmé également que le seuil des cours a été en effet appliqué. Les sujet d’examens auraient été entre faciles et abordables. Seulement, il est important de noter que les candidats se sont plaints à l’unanimité sur l’épreuve de mathématique, que ce soit du côté des littéraires ou des scientifiques, cette matière fut nommée «la bête noire». «Jusqu’à maintenant c’est l’examen le plus dur et compliqué, qu’on a eu à passer» a lancé Walid, étudiant en sciences naturelles. «J’avais l’impression que les questions n’en finissaient pas, c’était trois heures et demie de stress et d’angoisse» indique pour sa part Ilhem. «Bien qu »il y’avait deux sujets au choix, mais l’un était aussi compliqué que l’autre» a maintenu une autre candidate de la filière lettres et philosophie. Espérant que la correction se fera de manière clémente, les candidats rencontrés hier ont souhaité pouvoir compenser cette matière et se rattraper en doublant leurs efforts lors des épreuves suivantes.
Ania Nait chalal