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AU GRAND MÉPRIS POUR LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE : Israël ignore la journée contre les génocides

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Les événements qui se précipitent en Syrie focalisant l’attention de l’opinion publique se déroulent sur fond de l’agression sioniste génocidaire contre les Palestiniens à Ghaza qui a commencé en octobre 2023, marquée chaque jour par des massacres de dizaines de femmes et d’enfants.
Hier, lundi, selon les autorités palestiniennes de la santé, le bilan de cette agression sioniste s’est élevé à 44.758 martyrs et 106.134 blessés, en majorité des femmes et des enfants. La même source a fait savoir qu’ »au moins trois massacres sionistes ont été commis à Ghaza faisant 5 martyrs et 84 blessés parmi les Palestiniens au cours de ces dernières 24 heures ». Les autorités palestiniennes de la santé ne manquent pas, à chaque bilan qu’elles publient, de préciser qu’un certain nombre de victimes palestiniennes se trouvent encore sous les décombres et sur les routes, et que les forces d’occupation sionistes empêchent les ambulances et les équipes de la Défense civile de leur porter secours. C’est dans ce contexte qu’a été célébrée, hier, 9 décembre, la Journée internationale de commémoration des victimes du génocide, d’affirmation de leur dignité et de prévention de ce crime. Il s’agit du soixante-seizième anniversaire de l’adoption de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. Chaque année, le 9 décembre, le Bureau du conseiller spécial pour la prévention du génocide célèbre l’adoption de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, un engagement mondial fondamental pris lors de la création des Nations unies, juste avant la Déclaration universelle des droits de l’Homme. Par la résolution A/RES/69/323 de l’Assemblée générale du 29 septembre 2015, ce jour est également devenu la Journée internationale de commémoration des victimes du crime de génocide, d’affirmation de leur dignité et de prévention de ce crime.  Sur le crime de génocide, et à cette occasion, le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a appelé à  « faire tout ce qui est en notre pouvoir pour détecter les signes précurseurs et donner l’alerte ». Or, ce que l’on constate c’est que les dirigeants des pays qui ont adopté cette Convention assistent en direct parfois en direct et en temps réel, grâce aux progrès dans les moyens de communication, au génocide commis à Ghaza et demeurent immobiles depuis   des mois. Pire, les Etats-Unis opposent systématiquement leur veto au Conseil de sécurité pour empêcher l’adoption  de résolutions qui condamnent l’entité sioniste et exigent qu’elle mette un terme à son agression génocidaire à Ghaza. La seule résolution adoptée dans ce sens a rencontré le mépris de Netanyahou et des autres dirigeants sionistes qui persistent dans leurs actions criminelles à ce jour. Les Etats-Unis et d’autres pays occidentaux fournissent à l’entité sioniste les armes qui lui permettent de poursuivre ses crimes contre les Palestiniens. Pour rappel, la Convention sur le génocide a été adoptée dans le sillage des horreurs inimaginables de l’Holocauste, mais elle ne s’applique pas aux crimes commis par l’entité sioniste. La Convention se voulait une promesse faite aux victimes et aux personnes rescapées du génocide que de telles atrocités ne se reproduiront plus jamais. Mais, ce sont les descendants de ces victimes et de ces rescapés qui commettent eux-mêmes de telles atrocités et perpétuent le crime de génocide.
Heureusement, la Cour pénale internationale (CPI), saisie par l’Afrique du Sud et d’autres pays, a lancé un mandat d’arrêt contre les auteurs de ces actes, les criminels Netanyahou et Gallant, pour répondre devant la justice. Le secrétaire général de l’ONU appelle à respecter et mettre en œuvre les décisions prises par la Cour internationale de Justice en ce qui concerne l’application de la Convention. Sera-t-il entendu ?
M. R.

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