Un haut responsable américain, Paul Watzlavick, de passage à Alger, a souligné le rôle d’État pivot de l’Algérie dans la stabilité de la région du Maghreb. Paul Watzlavick qui est l’un des porte-parole du Département d’Etat américain , a passé en revue avec des journalistes à Alger des points d’actualité internationale et apporté quelques éclairages sur la conduite de la politique extérieure américaine au moment ou le nouveau حrésident américain Donald Trump s’apprête à prendre ses fonctions. D’autant qu’il y a beaucoup d’appréhension eu égard au manque d’expérience du prochain chef de l’exécutif US et quant on sait que les Etats-Unis , comme n’a pas craint de le révéler Paul Watzlavick les décideurs américains prennent souvent, de graves décisions sur
« la base d’informations qui ne sont pas toujours fiables ».Ce qu’il omet de dire et le plus souvent les plus hauts responsables US et les nombreuses agences de renseignement « fabriquent » des informations et des campagnes de désinformations pour les besoins de leur politique et de leurs intérêts stratégiques; ce fut le cas notamment en Irak et déjà lors de sa campagne, Obama a relevé ces contradictions et a tenté tant bien que mal d’y mettre fin . Qu’en sera-t-il avec Donald Trump qui apparemment n’hésitera pas à aller à contre-courant du corps de doctrine de la politique étrangère US , avec le premier gros couac avec la Chine et son entretien téléphonique avec la nouvelle présidente de Taiwan. Alors et au vu des grands mouvements de personnel politique et diplomatique à Washington on peut se demander si de grands changements ne sont pas à prévoir dans les grands axes de la politique extérieure US. Reste les constantes et il semble bien que celles ci compte tenu des responsabilités américaines dans le monde seront maintenues avec probablement moins d’interventionnisme. Pour le haut responsable américain «l’Algérie est un pays incontournable pour ce qui est de la stabilité et la sécurité de la région du Maghreb». Les Etats-Unis ont bien noté que l’Algérie est contre toute « intervention extérieure et dans les affaires internes des pays » mais que notre pays a une diplomatie active pour le maintien de la sécurité et la paix et des initiatives de médiation et de conciliation appréciées. « Les États-Unis apprécient ce rôle », a ajoute Paul Watzlavick et sont souvent en accord pour le règlement de crises régionales . Ainsi pour ce qui est de la Libye ou Washington et Alger sont pratiquement sur la même longueur d’onde. Paul Watzlavick a rappelé que « Les États-Unis soutiennent le gouvernement d’Union nationale de Fayez Esseradj».Il est «pour nous l’unique représentant légitime du peuple libyen, il faut travailler avec lui, on lui assure -à lui uniquement- une assistance militaire pour contribuer à la réussite de ses actions pour la résolution de la crise libyenne, les actions d’autres pays qui sont contre ne sont pas utiles, la concurrence internationale n’est pas bénéfique pour la Libye», a t-il indiqué. Sur la lutte contre le terrorisme et alors que les groupes terroristes sont à nouveau à l’offensive au Sahel le responsable américain insiste sur la nécessité d’intensifier cette lutte et tarir les sources de ces groupes.
À propos de la mort du chef terroriste Mokhtar Belmokhtar, le haut responsable américain ne confirme ni dément. Il y à des vérifications en cours pour être fixé sur le sort du terroriste. Enfin et sur la présence de bases de drones américains en Tunisie, Paul Waztlavick a indiqué qu’il y a dans la pays voisins des drones us non armés pour la reconnaissance en Libye. Ces drones sont parqués sur une base militaire tunisienne , a-t-il précisé voulant mettre fin à des polémique de presse sur la construction de bases militaires dans la région. Les déclarations du responsable américain sont d’autant bien venues que des médias anglophones évoquent à nouveau « l’apocalypse à venir » pour l’Algérie et sont complaisamment relayés par des journaux électroniques algériens dont la seule raison d’exister est semble –t-il de dénigrer en continu tout ce qui est fait en Algérie pour plaire à leur sponsor.
M. Bendib
