Après la fin de de la cavale, qui a duré près de 50 heures, de l’auteur présumé de l’attaque de Strasbourg, mardi dernier, Chérif C. a été retrouvé et abattu, jeudi soir, quelques minutes avant 21heures, par une patrouille de police, dans le quartier, qui l’a vu grandir, Meinau, non loin du Neudorf,soit à moins de deux kilomètres du lieu de l’attaque terroriste, qui a fait deux morts, cinq blessés graves et huit autres légèrement blessés. Repéré par une équipe de trois policiers de la Brigade spécialisée de terrain (BST), à rue du Lazaret, à Strasbourg, dans le quartier du Neudorf, le suspect, en cavale depuis mardi soir «aurait fait semblant ou essayé d’ouvrir une porte» selon le président de l’Eurométropole de Strasbourg Robert Herrmann, présent à la salle de crise avec le ministre français de l’Intérieur, Christophe Castaner, lorsque la nouvelle de la neutralisation de Chérif C. est tombée, ont rapporté des médias français.
Animant un point de presse, sur la fin des opérations des services de sécurités suite à la mise hors d’état de nuire de l’auteur présumé de l’attaque du 11 décembre, à Strasbourg, le ministre français de l’Intérieur, Christophe Castaner, racontant le déroulement des faits, dira que Cherif C. «s’est retourné pour faire face aux fonctionnaires de police, en tirant» et ces derniers, poursuit-il «ont riposté et neutralisé l’assaillant.» qui a été abattu par la patrouille de la BST, et peu après l’annonce officielle de sa mort, l’organisation terroriste daech a annoncé que Chérif C. «était l’un de ses soldats». Plus de 700 membres des forces de l’ordre étaient à sa recherche, durant près de 50 heures, depuis l’attentat de mardi dernier, à Strasbourg et plusieurs opérations de police avaient également eu lieu au Neudorf, quartier sud de Strasbourg et après le signalement d’une citoyenne, suite à la diffusion du portrait de celui qui était en cavale, ce sont des membres de la BST en patrouille qui sont tombés, «par un simple hasard » sur l’assaillant, mettant ainsi fin à la psychose et la peur qui se sont emparées, notamment des habitants de Strasbourg, depuis l’annonce de la fuite et le début de la cavale de l’auteur présumé de l’attaque, depuis mardi soir pour finir, jeudi soir.
Hier, depuis le tribunal de Strasbourg, le procureur de Paris a annoncé que «l’enquête ouverte des chefs d’association de malfaiteur terroristes criminels, assassinat et tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste, a été étendue hier soir (jeudi soir : ndlr) à la qualification de tentative de meurtre sur personne dépositaire de l’autorité publique» a indiqué le procureur de Paris. Aussi il dira que Les enquêteurs ont saisi sur Chérif C. «un revolver ancien chargé de six munitions dont cinq étaient percutées», explique-t-il avant d’ajouter qu’«ils ont par ailleurs retrouvé sur lui un couteau et huit autres munitions de calibre huit millimètres dans la poche intérieure de sa parka» a-t-il précisé. En réaction à la neutralisation de l’assaillant, par des tirs de feu, au Marché de Noël, mardi dernier, à Strasbourg, le président français a réagi, dans un tweet, par l’expression de ses remerciements à «l’ensemble des services mobilisés, policiers, gendarmes et forces de l’ordre» et d’ajouter «notre engagement contre le terrorisme est total» a déclaré Emmanuel Macron
K. B.
