Une petite fillette de 5 ans a failli être violée par un pédophile au niveau de la cité du 11 Décembre, un quartier populaire situé à Annaba. La victime n’a dû son salut qu’au hasard qui arrange, parfois, les choses et évite l’irréparable. Deux jeunes passaient par cette rue au moment où un lugubre individu tentait de s’isoler avec la victime. Une fois »démasqué », il se pressa de quitter les lieux en courant, laissant la petite innocente sur place.
Ses parents, deux fonctionnaires, l’avait confiée aux soins d’une voisine. Cet énième cas de tentative d’abus sur mineures s’est produit, il y a deux jours, en plein jour. Si ce n’était la vigilance de ces deux jeunes, la vie et vraisemblablement l’avenir de cette petite fille, aurait totalement changé à jamais pour se transformer en un cauchemar quotidien. Car confiante, la victime encouragée par les paroles mielleuses de cet individu l’aurait certainement chèrement payée. La fillette l’avait suivi sous prétexte qu’il allait lui montrer des chatons. Le violeur avait tout manigancé pour tenter de »profiter » de l’innocence de cette jeune enfant. Ce pervers s’est néanmoins échappé. Il est utile de rappeler que la prudence reste de nos jour le meilleur moyen de se prémunir de ces horribles actes. Des dizaines de tentatives de viol sur mineurs sont enregistrées durant l’année par le service de médecine légale d’Annaba où ce grave phénomène demeure inquiétant. Les adolescentes âgées généralement de moins de 15 ans sont les plus ciblées par ces actes contre nature. La recrudescence inquiétante des cas de viol est à souligner. Sur près de cent victimes âgées entre 4 et 25 ans, signalées généralement, ce sont près d’une cinquantaine d’enfants qui sont victimes de viols ou tentatives d’agression sexuelle. Les victimes sont nombreuses et leurs bourreaux finissement dans la plupart des cas à être arrêtés, mais les séquelles d’une telle agression sont inéluctables. Il est utile de se rappeler certains cas, comme celui de cette petite innocente violée, il y a quelques années, en plein mois de carême par son propre oncle maternel ou celui d’une autre fillette agressée sexuellement par un matelassier ou bien encore le cas de l’élève violée par un gardien d’école pour ne citer que ceux là, renseignent on ne peut mieux sur la gravité de ce phénomène dans cette ville. La plupart des agressions sexuelles sont commises par des personnes proches de l’entourage de ces innocents qui se retrouvent par un malheureux concours de circonstance entre les mains d’assassins aveuglés par leur instinct bestial qu’ils désirent assouvir par n’importe quel moyen, sans se soucier des répercussions graves découlant d’un tel acte que la religion et la société réprouvent. Devant l’ampleur de ce phénomène, une question mérite d’être posée. Si d’aucuns condamnent ces actes contre nature dans la mesure où l’atteinte à la pudeur sur des mineurs constitue un délit de la plus haute gravité, comment expliquer sa recrudescence d’année en année dans cette région. Ni leur allure et encore moins leurs statuts ne suscitent soupçon ou méfiance des parents ou des victimes elles-mêmes.
Khadidja B.